Des journalistes qui vont dans tous les sens, d'autres agrippés à leur ordinateurs pour peaufiner leur papier au le centre international de presse (CIP) d'Alger qui s'est transformé jeudi, en une ruche bourdonnante, d'où transparaît une ambiance des grands jours, à l'occasion du scrutin pour la présidentielle 2014. Les journalistes Algériens et étrangers tentent ainsi de faire preuve d'imagination et d'innovation en rivalisant de talent pour confectionner le meilleur travail durant ce rendez-vous électoral. Déjà à peine 9 heure du matin, la salle de presse du CIP délocalisée à l'hôtel El Aurassi, était pleine de journalistes de différents organes de la presse nationale et internationale, pour couvrir ce rendez-vous électoral, très suivi et commenté en Algérie par la population. Echarpe autour du coup, habillée d'un jean, portant des baskets et arborant un sourire malicieux, Anne Allmeling, correspondante de la radio allemande ARD pour la région Afrique du nord et l'Afrique de l'Ouest, a dit à l'APS apprécier l'ambiance "bon enfant" qui règne au CIP et "l'hospitalité et la courtoisie" des journalistes Algériens. Arrivée il y a dix jours à Alger, elle se dit impressionnée par la "volubilité" des Algériens et leur intérêt "accru" à la politique "sans nul autre pareil" dans les autres pays africains, relevant que le sujet de l'élection présidentielle s'était taillé la part du lion dans les différends endroits où elle s'était rendue. "Là où je vais, les gens ne parlent que de cette élection présidentielle. Ils n'ont que le mot élection à la bouche, à croire qu'ils n'ont pas de problèmes dans leur vie quotidienne", a-t-elle relevé, un brin étonnée. De son côté, Abderahmane Bettache, journaliste au journal "Le Soir d'Algérie" et animateur d'un talk show politique à la chaîne privée Ennahar TV, a indiqué que cette élection présidentielle lui rappelait largement l'ambiance de 1995, quand la population avait manifesté un "grand" intérêt à cet événement dans un contexte "particulier". Il a relevé également que le champ médiatique algérien, qui s'est enrichi des chaînes de télévision privées avait donné plus de perspectives de sons et d'images à ce scrutin "important et déterminant" pour le pays, notant que l'ambiance prévalant au CIP était "extraordinaire" avec des journalistes "très intéressés" et "complètement absorbés" par leur travail pour une meilleure couverture de ce scrutin. Pour sa part, Madjed Nehme, rédacteur en chef au magazine "Afrique Asie" a relevé "l'excellente ambiance du CIP", où les journalistes des différends médias s'affairent à trouver le "bon angle d'attaque" à leurs papiers, pour rendre compte de ce grand rendez-vous électoral. Il a ajouté que la campagne pour les présidentielles avait été des plus "rudes" où les candidats ont rivalisé avec leur différends programmes et discours, en dépit, à-t-il noté, de quelque "exagérations". Le personnel du CIP chargé d'orienter les journalistes algériens et étrangers et de leur faciliter le travail, est à pied d'œuvre pour leur assurer les meilleures conditions technique nécessaires à leur travail. "Tous les moyens ont été mis en place pour assurer une bonne couverture médiatique aussi bien pour la presse algérienne qu'étrangère", a-t-on assuré au CIP. 229 journalistes étrangers représentants 200 organes de presse de 24 pays, dont, la Grande Bretagne, les Etats unis d'Amérique, la Russie, l'Italie, l'Allemagne le Japon, la Chine, l'Australie et des pays arabes, couvrent la présidentielle 2014.