Le coordinateur de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSEP), Mohamed Teguia, a affirmé hier lors de son passage à l'émission «Fi el ouadjiha» de la Chaîne I de la Radio nationale, que des peines de prison et des amendes sont prévues contre les auteurs de la fraude et de ceux qui tenteraient de perturber le scrutin présidentiel. «En cas de dépassement constaté, la CPNSEP pourra saisir la justice», a affirmé l'invité de la radio. Abordant le financement de la campagne électorale, M. Teguia a indiqué qu'il n'y a pas d'autres moyens de financement que ceux mis à la disposition des candidats à l'élection présidentielle par l'administration. L'orateur a souligné, par ailleurs, que la commission de préparation des élections que préside le Premier ministre doit avoir un œil vigilant sur l'aspect financier. L'intervenant a estimé cependant que rien ne justifie les craintes affichées par certaines parties concernant le spectre de la fraude qui risquerait d'entacher le scrutin. Il rappellera, à cet effet, un certain nombre de garanties prévues dans la loi organique. «Cette loi fournit les conditions sereines pour le bon déroulement de l'élection», a indiqué M. Teguia, en soulignant que la commission qu'il préside veillera à l'application de cette loi.