Le nombre d'abonnements au téléphone fixe sera inférieur à la fin 2014 de 100 millions à ce qu'il était en 2009, celui du mobile passera, quant à lui, le cap des 7 milliards, selon les chiffres de l'Union internationale des télécommunications (UIT) publiées lundi. "Les chiffres font apparaître une baisse du taux de pénétration du téléphone fixe depuis les cinq dernières années. Fin 2014, le nombre d'abonnements au téléphone fixe sera inférieur de quelque 100 millions à ce qu'il était en 2009", précise la même source. Selon ce bilan, la progression du taux de pénétration du large bande fixe ralentit dans les pays en développement, mais atteindra, à fin 2014, presque 10% à l'échelle mondiale. Dans le monde, les abonnements au large bande fixe sont à hauteur de 44% au compte des habitants de l'Asie-Pacifique et, à hauteur de 25% des habitants de l'Europe. Par contre, ce pourcentage est inférieur à 0,5% en Afrique et, malgré un taux de croissance supérieur à 10% au cours des quatre dernières années, "le taux de pénétration sur ce continent reste très faible". L'Afrique, les Etats arabes et la communauté des Etats indépendants (CEI) sont les seules régions ayant un taux de pénétration du large bande fixe supérieur à 10%. L'UIT estime, en outre, que le nombre d'abonnements au large bande mobile va atteindre les 2,3 milliards, dont 55% devraient être mis au compte des pays en développement. Les taux de pénétration du large bande mobile sont les plus élevés en Europe (64%) et dans les Amériques (59%). Viennent ensuite la CEI (49%), les Etats arabes (25%), l'Asie-Pacifique (23%) et l'Afrique (19%). Pour l'UIT, le monde comptera, à la fin de 2014, presque 3 milliards d'internautes, dont deux tiers seront des habitants de pays en développement. Fin 2014, 44% des ménages dans le monde auront accès à l'Internet, estime l'UIT, qui précise que 31% des ménages dans les pays en développement seront connectés à l'Internet, contre 78% de ceux des pays développés. En Afrique, 20% de la population sera connectée d'ici à la fin de l'année, contre seulement 10% en 2010, relève la même source.