Plusieurs questions d'actualité seront examinées lors de la 17e Conférence du mouvement des pays non-alignés (MNA) prévu à Alger du 26 au 29 mai, dont le terrorisme et le crime transfrontalier, a affirmé dimanche à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamara. "Les hauts fonctionnaires, qui sont les ambassadeurs, directeurs généraux et experts se réuniront durant deux jours successifs dans le cadre des deux commissions, une commission politique et une commission économique, pour préparer les textes, les documents et les décisions qui seront présentées à la Conférence ministérielle", a dit M. Lamara lors d'une conférence de presse. Les participants, a précisé le ministre, vont aborder lors des réunions plusieurs questions d'actualité dont "le terrorisme et le crime transfrontalier, le phénomène de l'armement, l'immigration clandestine et, aussi, le phénomène de l'islamophobie en Europe". Le chef de la diplomatie algérienne qui a souligné que la réunion d'Alger intervient dans un contexte politique mondial compliqué, a déploré l'échec de la communauté internationale à résoudre les conflits actuels, en citant pour exemple la question palestinienne et la crise en Syrie. Au sujet de la Palestine, M. Lamamra a affirmé que l'échec de la communauté internationale qui représente tous les Etats, tous les regroupements et tous les acteurs, à trouver une solution à cette question est une "évidence" que nul ne peut nier. "Ce qui fait échouer les négociations de paix ce sont les demandes et exigences du Premier ministre israélien Benjamine Netanyahu qui ne figuraient pas dans le processus d'Oslo", a-t-il relevé. Concernant le conflit syrien, M. Lamamra a affirmé que l'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi avait fait "preuve d'engagement de courage et d'audace mais il n'a pas été suivi". "Ce n'est pas les Nations unies qui sont en cause dans cet échec, mais plutôt les rapports de puissance, les bras de fer qui se développent en relation avec la crise dans ce pays avec des prolongements qui dépassent l'agenda syrien", a-t-il noté.