Meilleur dribbleur du championnat d'Espagne devant Lionel Messi, Neymar et Cristiano Ronaldo, le milieu offensif de l'EN et du FC Grenade, Yacine Brahimi, s'est expliqué au micro de la FIFA sur son amour au dribble. «C'est quelque chose que j'aime faire depuis que je suis tout petit. Je me suis toujours délecté des joueurs techniques, capables d'éliminer leur vis-à-vis d'un seul geste. J'ai passé beaucoup de temps à regarder des vidéos de joueurs comme Ronaldinho ou Zinédine Zidane et à tenter de reproduire leurs gestes dans les matches improvisés que nous organisions avec les copains du quartier. Ce sont eux qui m'ont donné l'envie de jouer au football et m'ont poussé à travailler ma technique», a indiqué Brahimi qui a réussi 152 dribbles sur 319 tentés au dernier comptage, en avril dernier. Ses dribbles peuvent être très utiles à l'EN au Mondial dans «une poule compliquée avec une excellente équipe de Belgique et deux grands habitués de l'évènement» que sont la Russie et la République de Corée. «Les dribbles, c'est bien. Mais l'objectif, c'est surtout d'être décisif !», précise l'ex-milieu offensif de Rennes, qui a explosé en Liga qu'il a rejoint en 2012. «Etre décisif» «Je voulais rebondir. Je sortais d'une saison en demi-teinte avec Rennes. J'avais peu joué à cause de blessures. Grenade était la meilleure destination pour me relancer… Je suis très heureux ici. C'est un football plus technique qui correspond davantage à mes caractéristiques. Puis l'Andalousie est une superbe région où il fait bon vivre», souligne la vedette du FC Grenade, qui a décidé de rejoindre les Verts après avoir porté les couleurs françaises chez les Bleuets. «C'est là où sont mes racines, mon père y est né. C'est une grande fierté de représenter ce peuple. On a la chance d'avoir des supporteurs extraordinaires qui savent te rappeler l'importance de porter ce maillot», précise Brahimi qui devra être du voyage au Brésil. «Participer à une Coupe du monde est un rêve d'enfant. Le fait qu'elle soit organisée au Brésil est un summum. C'est le pays du football. Je n'y suis pas encore ! Faire partie des joueurs sélectionnables est déjà une très grande satisfaction. Et quels que soient les joueurs, l'équipe devra donner le maximum. Le peuple algérien est aussi fier qu'exigeant. L'équipe a des responsabilités, elle devra les assumer», a-t-il conclu.