A tout seigneur tout honneur. Le très attendu et très prometteur Mondial 2014 débute aujourd'hui (17h, heure locale, 21h, heure algérienne) à Sao Paulo où aura lieu la cérémonie d'ouverture et le premier match de la compétition entre le pays organisateur, le Brésil, et la Croatie. Les regards du monde entier seront tournés dès ce soir et jusqu'au 13 juillet vers la mecque du football. Après l'Afrique du sud, c'est un autre pays émergent qui abrite cette grande messe du ballon rond mondial, le Brésil en l'occurrence. C'est un grand défi pour le pays de la samba, secoué ces derniers temps par des mouvements de grèves et de contestations déclenchés par les anti-Mondial, pas contents des grosses sommes d'argent déboursées pour la construction des stades et la préparation de cette Coupe du monde, alors que des pans entiers de la société brésilienne sont dans le besoin et la pauvreté. Les autorités restent sereines et s'attendent à la réussite de ce grand show planétaire. La présidente du Brésil, Dilma Roussef, a défendu bec et ongles l'organisation de ce Mondial et soutenu que les investissements publics opérés ces dernières années l'ont été pour le développement du pays, pas pour la Coupe du monde, tout en promettant l'autorisation des manifestations pour peu qu'elles soient pacifiques et qu'elles ne perturbent pas le déroulement du Mondial, de retour sur les terres brésiliennes après 64 ans d'attente. Le Brésil est le cinquième pays à organiser la Coupe du monde pour la seconde fois après la France, l'Allemagne, le Mexique et l'Italie. Avec l'avantage du terrain et du public, le Brésil fait automatiquement figure de premier favori pour le sacre final. La Séleçao ne veut pas rater cette occasion pour ajouter une sixième coupe du monde à son riche palmarès. Quintuple vainqueur du Mondial (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002), deux fois finaliste (1950 et 1998), la sélection brésilienne, qui n'a raté aucune phase finale depuis la création de la Coupe du monde (20e participation consécutive), a déjà aligné une belle série de 36 matches sans défaite sur ses bases. Les poulains de Scolari, l'artisan du 5e sacre des Auriverdes en 2002, veulent conserver cette invincibilité jusqu'au 13 juillet et garder ainsi le trophée chez eux. Les Espagnols, champions du monde en titre et vainqueurs du premier mondial organisé en Afrique, ne l'entendent pas de cette oreille. Idem pour les Allemands qui font également partie du cercle fermé des favoris aux côtés des Argentins et leur star Messi, avide de remporter le Mondial, le seul titre qui lui manque encore. Quel que soit le vainqueur, le spectacle est garanti en terre brésilienne cet été. Les mordus du ballon rond seront bien servis. La sélection algérienne aura l'honneur et la chance de prendre part à ce Mondial de rêve. Pour sa quatrième participation, la seconde consécutive, l'EN nourrit de grands espoirs dans cette grande messe de la balle ronde qu'elle disputera pour la première fois sous la direction du Bosnien Vahid Halilhodzic, avide de mener les Verts au second tour pour la première fois dans les annales du football algérien. Bon vent !