Les six personnes exerçant au CHU de Constantine, suspendues au lendemain de l'enlèvement d'un nouveau-né, ont été écrouées dimanche, a révélé, hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Les six personnes exerçant au CHU de Constantine, suspendues suite à l'enlèvement du nouveau-né «ont été écrouées depuis dimanche après qu'elles aient toutes avoué leur responsabilité dans cette affaire», a précisé à l'APS le ministre de la Santé, en marge des assises de la santé qui se tiennent au Palais des nations (Club des Pins). Le premier responsable du secteur a ajouté que les mis en cause ont agi en complicité et devaient empocher, au terme de leur forfait, la bagatelle de 6 000 000 DA, somme qui devait être répartie entre les auteurs de cet acte, précisant qu'il s'agit de deux médecins, d'un coursier, d'un agent de sécurité et de deux sages-femmes. «Fort heureusement, des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place au niveau des établissements publics de santé en vue de renforcer la surveillance à l'intérieur des services et à l'entrée des structures et éviter que d'autres épisodes de rapt de nourrissons ne surviennent», a ajouté M. Boudiaf. Kidnappé le 27 mai dernier du service de maternité de Constantine, le petit Leith Kaoua a été retrouvé jeudi dans la région de Tamalous, dans la wilaya de Skikda, au grand soulagement de sa famille.