Une série de mesures a été prise par le Gouvernement pour l'accompagnement des familles victimes du crash, jeudi dans le nord du Mali, de l'avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie, pour assurer le vol Ouagadougou-Alger, afin de leur "permettre de surmonter cette épreuve", a appris l'APS lundi, auprès de la cellule de communication du Premier ministre. Outre les instructions données aux responsables de la compagnie nationale Air Algérie de prendre en charge les indemnisations des ayants droits, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a instruit les autorités locales d'accompagner les familles touchées par ce drame, a précisé la même source. Dans ce sens, la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a donné instruction aux différentes structures d'assurer "un accompagnement psychologique aux familles endeuillées". En outre, pour permettre aux proches des victimes de faire leur deuil, il a été décidé également par les autorités religieuses en accord avec ces familles d'"effectuer la prière de l'absent", et ce, "à travers toutes les mosquées du pays vendredi prochain", a-t-on ajouté de même source. Concernant les dépouilles des victimes, il est mentionné que le "rapatriement se fera dès que l'opération d'indentification sera achevée", et pour laquelle "une équipe de la police scientifique algérienne est à pied d'œuvre sur les lieux du crash et travaille en collaboration avec les experts et spécialistes français ainsi que les autorités maliennes compétentes". Par ailleurs, la même source a indiqué que la partie malienne, de laquelle relève l'enquête, travaille en "étroite collaboration avec les Algériens et les Français", soulignant dans ce sens, que "l'aviation civile algérienne a procédé à la remise des boites noires au Bureau d'études et d'analyse français (BEA), spécialisé en matière d'accidents". "Il y a lieu de signaler que ce bureau a toujours été sollicité par l'Algérie pour ce genre de situations", est-il précisé. Ces mesures s'inscrivent, rappelle-t-on, dans le prolongement des dispositions prises dès l'annonce de l'accident, et "conformément à la tradition musulmane notre communication a été empreinte de compassion et de respect du aux victimes. C'est dans ce sens que le président de la République a décrété un deuil national de trois jours dès que le crash a été connu", a-t-on relevé.