Le cadavre du jeune Abderaouf Bahlouli, tué lundi par une balle tirée du pistolet d'un policier à Mechta Sekrine dans la commune de Ain Azel (Sud de Sétif) a été autopsié pour déterminer les circonstances et les causes de la mort, a indiqué mercredi un communiqué du procureur de la république près le tribunal de Ain Oulemène. Le procureur général près le tribunal de Ain Oulemène s'est rendu immédiatement sur le lieu de l'incident pour constater les faits et a ordonné conformément à l'article 36 du code de procédures pénales, l'ouverture d'une enquête préliminaire, précise le communiqué, dont une copie est parvenue à l'APS. "Un médecin légiste a été aussitôt désigné pour procéder à l'autopsie du corps du jeune décédé pour connaître les circonstances et les causes de la mort", a ajouté le document qui souligne que le procureur général suit régulièrement et en continu le déroulement de l'enquête. Selon un communiqué de la direction général de la sûreté nationale, l'incident s'est produit lorsque les services de police relevant de la Daïra de Ain Azal ont reçu des informations selon lesquelles des individus se trouvant à bord d'un véhicule touristique, s'adonnaient à une activité suspecte liée au trafic de drogue. Sur la base de ces informations, les mêmes services ont procédé à la surveillance des individus suspects, lesquels ont vite remarqué la présence de deux policiers et arrêté leur véhicule pour barrer la route à celui des policiers. Ils ont ensuite tenté d'agresser les policiers à l'arme blanche, d'où la réaction d'un des policiers qui avait lancé des tirs de sommation, a expliqué la source. L'incident s'est produit lorsqu' un individu dudit groupe, un repris de justice, s'est jeté sur l'un des deux policiers pour lui prendre son arme, c'est alors qu'une balle perdue l'a atteint à la poitrine", a-t-on précisé dans le communiqué. "Un rapport préliminaire a été remis au procureur de la république qui a décidé de placer le policier en question à la disposition de la juridiction compétente pour le parachèvement de l'enquête", ajoute-t-on.