Voici quelques expressions phares tirées des interventions des six candidats à l'élection présidentielle du 9 avril prochain, au douzième (12e) jour de la campagne électorale : Abdelaziz Bouteflika depuis Chlef : "Sans l'ANP, l'Etat algérien se serait écroulé. L'Etat algérien ne s'écroulera ni aujourd'hui ni demain et ce, grâce au soutien de son peuple.» Moussa Touati depuis Mostaganem : «Nous n'acceptons pas que notre argent soit placé sous tutelle étrangère. Il faut l'investir plutôt dans la création d'emplois, le développement de tous les secteurs de la vie socioéconomique, et surtout dans le potentiel humain. Les richesses du pays détournées par certaines parties et par des étrangers doivent revenir au peuple algérien, notamment aux jeunes.» Louiza Hanoune depuis Ghardaïa : «Le patrimoine architectural et les potentialités culturelles du pays, peuvent contribuer, si on les préserve, à un développement durable et à la création de richesses et d'emploi.» Ali Fawzi Rébaïne depuis Khenchela : «Les organisations de moudjahidine et d'enfants de moudjahidine ne servent que leurs propres intérêts, sans accorder le moindre égard aux catégories qu'elles représentent et qui restent confrontées à des problèmes sociaux complexes, particulièrement certains moudjahidine, veuves et enfants de chahid dont on ne se souvient qu'à certaines occasions, sans œuvrer à améliorer leurs conditions de vie.» Mohamed Saïd depuis Tizi Ouzou : «Je déplore la généralisation de la corruption à tous les niveaux ; le corps social est gangrené par ce fléau. Le responsable doit être un modèle d'abnégation et faire passer l'intérêt supérieur de l'Etat avant sa propre personne.» Mohamed Djahid Younsi depuis M'sila : «L'échec des politiques de prise en charge de la jeunesse a favorisé la délinquance juvénile et l'émigration clandestine. Les responsables de cette situation doivent rendre des comptes.»