Voici quelques expressions phares tirées des interventions des six candidats à l'élection présidentielle du 9 avril aux quinzième (15e) et seizième (16e) jours de la campagne électorale. Abdelaziz Bouteflika depuis Médéa : «Le pays est aujourd'hui en mesure de prendre un nouveau départ pour une Algérie nouvelle et plus forte où personne ne sera marginalisé quel que soit son statut social.» Moussa Touati depuis Ouargla : «Mon programme électoral tend à assurer la répartition des richesses de l'Algérie entre les enfants du peuple. Nous refusons que nos richesses soient entre les mains de sociétés étrangères, comme c'est le cas actuellement.» Louisa Hanoune depuis Annaba : «Si, par le passé, la priorité était le retour de la paix et la fin de la tragédie nationale, la priorité aujourd'hui est la lutte contre les dérives sociales et économiques que vit le pays.» Ali Fawzi Rebaïne depuis Mila : «Les richesses dont dispose l'Algérie doivent être réparties équitablement entre les citoyens algériens, et particulièrement parmi les catégories démunies.» Mohamed Saïd depuis Sidi Bel Abbès : «Ce qui me fait aujourd'hui peur, et après avoir rendu visite à plusieurs wilayas du pays, j'ai pu constater que partout où je me suis rendu règne une atmosphère d'inquiétude dans les yeux et les paroles des jeunes particulièrement, quant à leur avenir et à celui de leur nation.» Mohamed Djahid Younsi depuis Tébessa : «La force de l'Algérie à l'étranger est fondée sur sa force intérieure à travers la consécration d'une démocratie réelle et du bien-être social et politique.»