Si Naples s'enfonce dans le doute en perdant à domicile contre le Chievo Vérone (1-0), les Milanais ont marqué 12 buts dimanche pour la 2e journée du Championnat d'Italie! L'Inter a refait à Sassuolo le coup du 7-0, et le Milan d'Inzaghi s'est imposé 5-4 à Parme avec un super-Ménez. Le Napoli n'y arrive pas Cette fois c'est grave. Déjà blessé par l'élimination en barrages de Ligue des champions contre Bilbao, Naples a manqué son départ en Serie A. Gonzalo Higuain a raté un penalty, le public a sifflé, et la défense de Rafael Benitez a encore donné des signes de fébrilité, comme sur le but de Maxi Lopez. Certes Francesco Bardi, gardien des Espoirs, a réussi un grand match, décourageant Higuain, Marek Hamsik et compagnie, mais le Napoli semble en régression par rapport à son niveau de jeu de l'an dernier. Le technicien espagnol a pourtant choisi ses hommes cet été. A la lumière de cette prestation, la victoire à la dernière seconde du match au Genoa (2-1) lors de la 1re journée se lit plus comme un miracle que comme un signe que la "gagne" tient les joueurs du Napoli. Sept d'un coup... deux fois Sassuolo n'aime décidément pas jouer à San Siro. L'an dernier, pour le premier déplacement en Serie A de son histoire il y avait déjà encaissé un terrible 7-0! L'attaquant Icardi a brisé le coeur de Sassuolo. Le buteur argentin de l'Inter a signé un triplé en cinquante minutes, effaçant Simone Zaza, la nouvelle star de l'Italie, complètement éteint, comme son équipe. Cette Inter a de l'avenir, car si Icardi (21 ans) a brillé, il le doit aussi a Mateo Kovacic (20 ans), petite merveille de meneur de jeu comme la Croatie semble en produire plusieurs par génération, relève de Ivan Rakitic (FC Barcelone) ou Luka Modric (Real Madrid). Kovacic a servi le premier but d'Icardi et se trouve à l'origine du deuxième. Il a lui-même signé le but du 2-0. Pablo Osvaldo, le troisième attaquant, a marqué un doublé et le Colombien Fredy Guarin a clôt le score. Avec eux l'Inter de Walter Mazzarri est bien partie, comme l'an dernier... Où elle n'avait pas tenu la distance (5e). Milan électrisé par Ménez On attendait "El Niño", on n'a vu que Ménez. Intenable à Parme, Jérémy Ménez a réussi un doublé qui permet à son équipe de suivre le rythme des leaders et de partager la tête avec l'AS Rome et la Juventus avec 6 points. A l'origine des deux premiers buts de Giacomo Bonaventura et Keisuke Honda, l'attaquant français, barré au Paris SG, s'est procuré et a marqué le penalty du troisième. En contre il a chipé la balle à la défense des "Ducs" et s'est offert la balle de 5-3 d'une talonnade. Avec trois buts, il prend la tête du classement des buteurs. Le Milan est pour l'instant à l'image de son nouvel entraîneur, "Pippo" Inzaghi, diabolique devant le but, mais la défense n'est pas du tout à la hauteur. Parme a égalisé une première fois par Antonio Cassano, et a pu croire jusqu'au bout au point du nul, alors que les "rossoneri" ont compté trois fois deux buts d'avance! Un problème à régler, même si Inzaghi préfère les buts.