Les intendants du secteur de l'éducation ont décidé d'entamer une grève ouverte, la grève de trois jours observée la semaine passée n'ayant pas porté ses fruits. La décision a été prise de hausser le ton jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Contacté par téléphone, Mustapha Nouaouria, porte-parole du Comité national des travailleurs des services économiques de l'éducation, affilié à l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), a affirmé que la tutelle ne veut en aucun cas ouvrir les portes du dialogue. Une situation à l'origine de la montée de la tension chez les travailleurs des services économiques. A travers ce mouvement de protestation ouvert, ces travailleurs revendiquent l'octroi de plusieurs primes et dénoncent leur exclusion des avantages accordés aux autres corps de l'éducation. M. Nouaouria a affirmé que les intendants sont décidés à aller loin, tant que la tutelle continue à faire la sourde oreille. La même source nous a fait savoir que la grève a été suivie à 75% à travers tout le territoire national. Un suivi satisfaisant en raison de l'adhésion massive des travailleurs à leur mouvement qui compte trois comités de travailleurs des services économiques. De son côté, M. Ahmed Tessa, conseiller au ministère de l'Education, nous a révélé que les portes de la tutelle sont ouvertes à tout moment, non sans profiter de l'occasion pour nous révéler que 97% des enfants n'ont pas reçu leur prime de solidarité de 3000 DA, soulignant dans le même sillage que la responsabilité de sa distribution incombe aux services sociaux de l'APC.