Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a appelé vendredi à Alger les étudiants adhérents à son parti à transmettre le message du savoir et de la connaissance et à œuvrer au "changement et à la réforme". Présidant l'ouverture de la 4e rencontre des représentants des étudiants au sein de son parti, M. Menasra a indiqué que les étudiants algériens "sont appelés aujourd'hui à œuvrer dans le sens de l'édification de leur avenir et de celui du pays et du peuple". Le FC "aspire à travers l'activité de ses étudiants à travers les universités et les instituts de l'Algérie à transmettre le message du savoir et de la connaissance qui sont la condition sine qua non pour le développement de n'importe quel pays", a-t-il affirmé. Il a ce propos regretté que "le gouvernement concentre ses efforts sur le volet structurel et institutionnel du secteur de l'enseignement supérieur au lieu de s'intéresser davantage à la qualité et au contenu de l'enseignement et au développement des programmes". M. Menasra a souligné également la nécessité pour ces derniers d'œuvrer au "changement" pour éviter le chaos et l'implosion. Il a affirmé à cette occasion que "par souci de préserver la stabilité, la sécurité et les acquis du pays, son parti appelle au changement et à la réforme, à la souveraineté de la loi, à la justice et aux libertés". Le troisième message du parti en direction des étudiants concerne le soutien à la cause palestinienne, a-t-il précisé, appelant à faire prévaloir "l'esprit d'appartenance à la nation arabo-musulmane eu égard aux dangers qui nous guettent". S'agissant de la Constitution consensuelle qui a fait l'objet de larges consultations politiques, il y a quelques mois, M. Menasra a affirmé que le FC préconisait dans ce contexte l'organisation d'une conférence nationale tout en s'interrogeant sur le "retard" accusé par le pouvoir dans la présentation des conclusions des consultations et l'annonce des prochaines étapes de cette démarche. M. Menasra a saisi l'occasion de cette rencontre pour réitérer la condamnation de son parti de toute tentative visant à alimenter de nouveau le terrorisme en Algérie à travers ce qu'il a appelé "le terrorisme globalisé qui est étranger à notre pays". Il a dans ce contexte salué le rôle de l'Algérie dans la région en matière de stabilité et de sécurité en Tunisie, en Libye et au Mali.