A quelques semaines de l'entame du 24e Championnat du monde de handball, le Bahreïn et les Emirats arabes unis viennent de décider de ne pas prendre part à cette grande compétition mondiale qu'organise leur voisin, le Qatar. Cette surprenante décision a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans les milieux de ce sport. Sans donner de précision sur les vraies raisons ayant abouti à ces deux retraits, la Fédération internationale (IHF) s'est contentée d'une information laconique laissant les sportifs sur leur faim. Aussi, le bureau de l'IHF devra se réunir le 21 novembre pour prendre une décision et repêcher éventuellement deux autres équipes pour remplacer ces deux sélections de la Confédération asiatique. Pour rappel, le Bahreïn, vice-championne d'Asie en titre, figurait dans le groupe D aux côtés du Danemark, de la Pologne, de la Russie, de l'Argentine et de l'Allemagne, alors que le Bahreïn se trouvait dans la poule C en compagnie de l'Egypte, de l'Algérie, de la France, de la Suède et de la République tchèque. Du côté de l'instance émiratie, son président Majed Soltane a indiqué que sa fédération a informé officiellement l'IHF sur sa décision de se retirer du Mondial 2015 sans expliquer les motifs. Cependant, la presse locale pense, dans ses écrits que ce forfait est dû à des raisons techniques, une préparation insuffisante et la peur d'encaisser de gros cartons. Il faut noter que les Emirats se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire à une phase finale d'un Mondial en tant que quatrième du continent asiatique. Rappelons qu'auparavant, l'Australie est le premier pays à être remplacé par l'Allemagne à cause de non reconnaissance par l'IHF de la Confédération océanienne de handball. Avec le retrait du Bahreïn et des Emirats arabes unis, ce Mondial sera inédit car c'est la première fois que trois pays sont remplacés pour une seule édition. Contacté pour avoir son avis sur le retrait du Bahreïn, le coach national Rida Zeguelli estime que le moment n'est pas opportun de le faire et qu'il faudra attendre l'officialisation du pays remplaçant. Pour lui, la préparation se poursuit le plus normalement du monde.