Jürgen Klinsmann restera-t-il l'entraîneur du Bayern Munich la saison prochaine ? La réponse affirmative et sans réserve de Karl-Heinz Rummenigge a été contredite diplomatiquement par Franz Beckenbauer, mardi dernier, veille du quart de finale aller à Barcelone. La déroute contre Wolfsburg (1-5) samedi dernier a laissé des traces. «Il n'y a pas de plan B dans lequel on dirait ‘'Si on est largement battu là-bas, l'entraîneur sautera''», a expliqué Rummenigge au quotidien Bild. «Il est sous contrat jusqu'en 2010, c'est clair. Nous allons pousser dans le même sens, tous ensemble, je ne suis pas partisan de faire des bilans en cours de route. Nous n'avons aucun autre plan en tête.» Voilà pour rassurer Klinsmann. Beckenbauer, en qualité de président du conseil de surveillance, est moins formel sur la présence de l'ex-sélectionneur allemand sur le banc la saison prochaine. «J'ai encore en tête les propos de Rummenigge selon lesquels on fera le bilan en fin de saison pour analyser la situation et peut-être réagir», dit celui qui a trouvé l'équipe «ridicule», ce week-end, pour ce qui était sa pire défaite en championnat depuis sept ans.Le manager général Uli Hoeness, lui, critique l'opportunité de discuter publiquement du sujet... tout en taclant Beckenbauer. «Je ne sais pas si c'est pertinent, la veille d'un match, de discuter de l'avenir de l'entraîneur. Je ne suis pas sûr que Franz soit assez proche des affaires du club pour pouvoir juger.»