Le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, s'est félicité jeudi à Alger à l'issue de la 4ème phase du dialogue intermalien des progrès enregistrés dans le processus de négociations sous la conduite de l'Algérie. "Nous nous félicitons des progrès enregistrés au cours de cette étape qui nous a permis d'accroître la connaissance, la confiance et la compréhension mutuelle concernant les préoccupations des différentes parties", a déclaré M. Diop à l'issue d'une réunion avec l'équipe de médiation représentée par le ministre des Affaire étrangères, Ramtane Lamamra. Le chef de la diplomatie malienne a réitéré sa "confiance" en l'Algérie, en tant que chef de file de la médiation, pour tous les efforts fournis, se disant confiant que "les efforts en cours permettraient de déboucher sur un accord de paix définitif et durable pour le Mali". "Nous comptons travailler avec l'équipe de la médiation pour pouvoir approfondir un certain nombre de préoccupations qui n'ont pas encore pu trouver la définition appropriée pour nous permettre de les mettre dans un accord de paix", a-t-il dit. "Nous partons d'Alger très engagés dans ce processus et déterminés à œuvrer dans la mesure du possible en pleine coopération avec l'équipe de médiation, mais aussi à traduire dans les faits la détermination du gouvernement du Mali pour asseoir une paix durable", a-t-il affirmé. La 4ème phase du dialogue entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali s'est achevée jeudi. Les deux parties avaient accepté en octobre dernier "comme une base solide" un document de négociation, soumis par l'équipe de la médiation, comportant des éléments d'un accord de paix. "Une feuille de route" et "une déclaration de cessation des hostilités" avaient été signées en juillet dernier au terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les conditions nécessaires pour l'émergence d'une solution globale et négociée du problème des régions nord du Mali. Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident).