Le ministère de l'Education nationale procèdera, à partir de janvier, à une évaluation des performances au cycle secondaire en prévision de la tenue en juillet d'un séminaire national, a annoncé jeudi à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. L'objectif de cette évaluation est de déterminer "une nouvelle approche pour l'évaluation des élèves, notamment ceux de terminale", a indiqué Mme Benghebrit qui répondait à une question orale posée par un membre du Conseil de la nation. Par ailleurs, Mme Benghebrit n'a pas exclu le recours, à l'avenir, à une session de rattrapage à l'examen de Baccalauréat "si les résultats de cette évaluation venaient à en confirmer la pertinence". La ministre a réaffirmé le non recours cette année au rachat ou à une session de rattrapage à l'examen du baccalauréat, ni à la limitation du seuil des cours, "étant donné qu'il s'agit de mesures exceptionnelles prises auparavant à la faveur d'une conjoncture tout aussi exceptionnelle". Elle a, toutefois, annoncé le maintien cette année de l'option de deux sujets au choix pour les épreuves des matières essentielles à l'examen du baccalauréat. Le ministère a décidé cette année de se focaliser sur les dimensions analytique et synthétique dans la formulation des questions des deux sujets au choix, a-t-elle souligné. Durant l'année en cours, la fiche d'évaluation de l'élève de terminale ayant obtenu une moyenne annuelle élevée et ayant été reçu au baccalauréat avec une moyenne variant entre 10/20 et 11/20, sera prise en compte lors de son orientation universitaire selon les vœux exprimés, en reconnaissance des efforts fournis tout au long de l'année. Concernant les œuvres sociales, elle a évoqué la formation d'un nouveau groupe chargé de l'examen de ce dossier et qui doit soumettre ses propositions jeudi soir au ministère. S'agissant du phénomène de la violence en milieu scolaire, Mme Benghebrit a souligné la nécessité de conjuguer tous les efforts en vue de lutter contre ce phénomène "intolérable". Quant au recours massif aux cours particuliers, la ministre a souligné que son secteur avait pris une série de mesures visant à sensibiliser les élèves et leurs parents à la nécessité d'éviter ce type de cours notamment ceux dispensés dans des conditions "inadéquates". Elle a évoqué l'éventuelle création d'une chaîne thématique consacrée aux cours de soutien destinés aux élèves des classes d'examen.