Les élections du 9 avril ont été suivies attentivement à l'étranger. Avec beaucoup de satisfaction, en Europe, aux Etats-Unis, dans le monde arabe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Sitôt les résultats proclamés, vendredi matin, les premiers messages de félicitations au président Bouteflika ont commencé à affluer. Cette grande attention ne relève pas de la simple courtoisie protocolaire, comme ce fut souvent le cas dans les relations entre les Etats. Depuis que les droits de l'homme et le respect des libertés démocratiques sont devenus un axe essentiel dans les relations internationales, les pays occidentaux, à leur tête l'Union européenne, ne ferment plus les yeux sur les irrégularités des scrutins dans les pays avec lesquels ils ont des relations de partenariat. Ceci au plan éthique. Au plan politique, un scrutin dans un pays comme l'Algérie ne pouvait pas ne pas être un événement ni laisser indifférent. Pour tous, notre pays est un partenaire et un Etat ami. Depuis le premier mandat du président Bouteflika, l'Algérie avait amorcé un remarquable retour sur la scène internationale pour devenir un partenaire essentiel à la prise de décision sur les questions qui intéressent la Méditerranée, le partenariat régional, la paix et la sécurité dans le monde. Ses partenaires traditionnels avec lesquels elle a multiplié tout au long de la décennie en cours, traités de voisinage, accords de coopération et de partenariat et liens d'amitié, tout autant que les Algériens eux-mêmes ont souhaité que notre pays continue à s'engager dans la voie de la stabilité politique et de la continuité. Beaucoup de liens se sont tissés, ces dix dernières années, avec les pays qui, comme l'Algérie, expriment les mêmes préoccupations de paix et de sécurité. Notre pays partage avec les nations libres les valeurs minimums qui sont à la base des systèmes démocratiques dans le monde : le respect des droits de l'homme et la mise en place d'un Etat de droit. Des choix politiques fondamentaux Ces choix politiques fondamentaux ont permis à l'Algérie de soigner son image à l'étranger pour figurer, enfin, parmi les nations engagées dans un processus démocratique authentique. Ce processus vient de se confirmer à travers le bon déroulement du scrutin du 9 avril réalisé grâce à la loyauté sans faille de l'administration. La réélection du président Bouteflika pour un troisième mandat sur une très large base de légitimité, ne pouvait donc que susciter la satisfaction des partenaires de l'Algérie et inspirer leur confiance. Les Etats et les entreprises qui ont des intérêts ici, et ceux qui envisagent d'investir dans des projets dans notre pays sur la base du programme 2009-2014, afin de faire fructifier leurs capitaux dans le marché le plus attractif du sud de la Méditerranée. Si au plan économique l'Algérie se présente comme un partenaire sérieux et fiable, elle l'est aussi au plan politique, surtout par l'observation stricte de ses engagements internationaux. Son implication envers la paix et la sécurité dans le monde, son rôle de soutien à l'action des Nations unies sont reconnus à travers le monde où elle ne compte que des alliés et des amis dont la liste s'est rallongée avec les visites d'Etat du président Bouteflika au quatre coins de la planète. Toutes les grandes puissances de ce monde admettent que l'Algérie s'acquitte honorablement de ses obligations internationales : sur le terrain de la lutte contre le terrorisme, un phénomène qui ignore les frontières, devenu global et planétaire, sur ceux du crime organisé, du trafic des personnes, de la corruption ou du blanchiment d'argent. La diplomatie algérienne s'est toujours distinguée par sa loyauté envers les causses justes, sa fidélité aux principes du droit international et son engagement dans le cadre des Nations unies, à contribuer à l'éradication de la faim et de la pauvreté dans le monde. Le président Bouteflika a fait de ces principes des axes majeurs de l'action de l'Algérie sur la scène internationale. Avec Bouteflika, les partenaires de l'Algérie se montrent très sereins, estiment les observateurs de la scène régionale, car il y aura continuité : au plan interne, avec la poursuite des réformes politiques et le lancement de nouveaux projets de développement et au plan extérieur, pour consolider son action dans le règlement des questions urgentes et prioritaires pour la communauté internationale.