Pour sa sixième participation en coupe du monde des clubs et la quatrième de suite, le club néo-zélandais Auckland City, adversaire de l'ES Sétif en quart de finale samedi prochain à Rabat (Maroc) ambitionne d'"imposer le respect" et représenter dignement la confédération de l'Océanie à laquelle il est affilié, selon son entraîneur espagnol Ramon Tribulietix. La victoire face au MA Tetouan, le représentant du pays hôte du "Mundialito" (0-0, TAB : 4-3) mercredi soir au stade Moulay-Abdellah en ouverture de l'épreuve, met davantage en confiance les joueurs d'Auckland City et leur entraîneur pour atteindre leur objectif. Ils sont parvenus en effet à vaincre le signe indien qui les a poursuivis pendant leurs trois dernières participations, en parvenant enfin à passer le stade du premier tour. De quoi donc les motiver encore plus pour aller au bout de leur rêve. "Quand on se qualifie aux tirs au but, il y a de quoi y croire encore", a commenté en conférence de presse le patron technique d'Auckland, un club fondé il y a seulement dix ans. "Lors de nos dernières participations, nous étions un peu naïfs, ce qui nous a coûté, à chaque fois, l'élimination dès le premier match. C'est le cas de le dire pour la précédente édition lorsque nous avions perdu contre les Marocains du Raja Casablanca (2-1), alors que nous avions largement la possibilité de l'emporter", a justifié le technicien espagnol. Mais pour cette fois-ci, l'adversaire de l'ESS s'est déplacé au Maroc armé d'un capital expérience non négligeable. "Nous avons fait en sorte aujourd'hui de ne pas commettre les erreurs de notre match contre le Raja l'année dernière. Nous avons acquis ainsi une certaine expérience qui nous a permis de jouer différemment cette fois-ci", s'est félicité pour sa part le capitaine d'équipe Ivan Vichelic. Auckland, un club semi-professionnel, comme l'a fait savoir son entraîneur, espère ne pas s'arrêter en si bon chemin. Le fait d'avoir réussi à damer le pion au représentant du pays hôte devant plus de 35.000 supporters le motive à poursuivre l'aventure et surtout à atteindre son premier objectif, celui d'attirer enfin le regard du monde du football et le pousser à s'intéresser à lui, ainsi qu'à la Confédération à laquelle il est affilié. "Il est vrai que nous sommes une petite équipe, tout comme notre confédération, mais nous sommes vraiment déçus de constater que personne ou très rares sont ceux qui s'intéressent à nous. L'occasion est donc propice pour imposer le respect à tout ce beau monde", a encore confié l'entraîneur d'Auckland... L'ESS est donc avertie.