Un seul mot d'ordre revient dans le camp de l'ES Sétif qui s'apprête à affronter les Néo Zélandais d'Auckland, samedi à Rabat (Maroc) à partir de 17h00 (h.algérienne), en quart de finale de la Coupe du monde des clubs : refaire le coup du Raja Casablanca, en allant le plus loin possible dans cette compétition à laquelle l'Algérie participe pour la première fois de son histoire. Les Rajaouis avaient animé la finale de la précédente édition du "Mundialito" disputée également au Maroc, mais qu'ils ont perdue face aux Allemands de Bayern Munich (2-0). "Nous croyons dur comme fer en nos chances de reproduire le scénario du Raja Casablanca (Maroc). Nous avons les moyens pour le faire, mais avant cela nous devons penser à passer l'écueil d'Auckland City, un adversaire à prendre très au sérieux", déclare le capitaine d'équipe Farid Mellouli. Des propos qui, selon les observateurs, traduisent parfaitement l'état d'esprit actuel au sein du groupe sétifien. Ce dernier qui vit un véritable conte de fées, veut faire durer le plaisir pour arriver au stade de la finale et terminer en apothéose l'année 2014 en affrontant le favori en puissance pour le sacre le Real Madrid. "C'est notre rêve nous à tous", reconnait du reste le vice-capitaine de l'ESS, Mohamed Lagraâ, estimant que la participation du champion d'Europe en titre dans cette compétition est un "stimulant supplémentaire" pour ses coéquipiers et lui dans cette compétition. Le milieu de terrain défensif de l'Entente pense aussi que son équipe n'a rien à perdre dans cette épreuve, ce qui permet ainsi aux joueurs de se produire sur le terrain libérés de toute pression. "Et dans pareille situation, poursuit-il, je suis persuadé qu'on va mieux s'exprimer sur le terrain". Même son de cloche chez l'attaquant Ahmed Gasmi qui, privé de licence africaine lors de l'aventure continentale de sa nouvelle équipe qu'il a ralliée l'été dernier, trouve en cette coupe du monde une occasion inouïe pour oublier sa déception de ne pas avoir contribué dans le sacre continental algérien. "Après ma déception en Ligue des champions, je me sens vraiment chanceux en prenant part à cette coupe du monde, une compétition qui fait rêver tout joueur bien sûr", lance-t-il tout motivé, assurant que ses camarades et lui ne sont pas au Maroc pour faire de la figuration, mais plutôt "pour réussir un autre exploit".