L'homogénéité qui a toujours caractérisé les rapports entre le staff technique de l'ES Sétif et sa direction sera mise à l'épreuve mercredi à Marrakech à l'occasion de la rencontre face aux Australiens de Western Sydney (17H00 algérienne) comptant pour l'octroi des 5e et 6e places de la coupe du monde des clubs qu'abrite le Maroc du 10 au 20 décembre. Le président de l'Entente, Hassan Hamar, n'a pas digéré jusque là la défaite de son équipe contre Auckland City (1-0) samedi dernier à Rabat en quart de finale. L'homme nourrissait de grandes ambitions pour atteindre la finale et éventuellement affronter le Real Madrid (Espagne), le favori en puissance pour le titre. Très déçu par cette défaite face à une modeste équipe néozélandaise, Hamar n'a pas été tendre envers son entraîneur en critiquant ouvertement la manière de jouer des siens. "J'aurais pu accepter de perdre si on avait adopté notre manière de jeu habituelle, mais perdre de cette façon est inadmissible", avait déclaré le boss sétifien à l'issue de la rencontre. Hamar, qui avait déclaré auparavant et à maintes reprises qu'il comptait rendre le tablier en juin prochain, voulait tant que son équipe marque de son empreinte la première participation algérienne dans un mondial des clubs, au point qu'il trouve toujours de la peine pour digérer l'échec en quarts de finale. Pis, il a "boudé" tout le monde à l'hôtel où son équipe a pris ses quartiers à Marrakech depuis dimanche, ne faisant que rarement ses apparitions. Même ses relations avec la presse, lui qui est réputé pour être un bon communicateur, sont devenues limitées. Dans sa seule déclaration faite depuis le match de samedi, il a, à nouveau, montré son mécontentement par rapport aux joueurs et au staff technique. Ce n'est pas tout, puisqu'il a même indiqué qu'il comptait se réunir avec son entraîneur pour lui "demander des explications" sur la piètre prestation de l'Aigle noir contre Auckland City. Dans une telle situation, une victoire contre Western Sydney, synonyme d'une cinquième place au classement final du "Mondialito" sera "salutaire", de l'avis des observateurs, car elle éviterait tout simplement à l'Entente de sombrer dans une crise que personne ne prédisait avant son voyage marocain. Raison supplémentaire pour les coéquipiers du capitaine Farid Mellouli, de gagner leur deuxième et dernier match dans cette compétition.