La carte nationale de journaliste professionnel "favorisera la création du conseil de déontologie de la profession", a indiqué, mardi à Constantine, le ministre de la Communication, Hamid Grine. Au cours d'un point de presse, animé en marge d'une conférence-débat organisée dans les locaux du quotidien An-Nasr dans le cadre d'un cycle de formation au profit des professionnels de la presse, le ministre a précisé que l'Etat "ne peut intervenir dans la mise en place d'une instance de régulation, car c'est aux journalistes professionnels d'élire leurs représentants au conseil de déontologie". Il a ajouté, dans ce contexte, que la délivrance de "2.500 cartes nationales de journalistes professionnels permettra l'élection des quatorze (14) membres du conseil". A ce jour, a-t-il indiqué, 800 cartes ont été délivrées sur 1.800 dossiers déposés. Répondant par l'affirmative à une question relative au droit du photographe de presse de disposer d'une carte professionnelle, M. Grine a également évoqué "l'ordre de mission" pour souligner que même si ce document prouve le lien du journaliste avec l'organisme qui l'emploie, il (l'ordre de mission) n'est "pas reconnu en tant que pièce justifiant l'accès à l'information". Seule la possession de la carte nationale de journaliste professionnel ouvre la voie aux sources de l'information, a-t-il dit.