L'intersyndicale de l'éducation se réunira jeudi 19 février pour décider des suites de son débrayage de 48 heures, enclenché mardi. Favorable à la poursuite de son mouvement de protestation, la formation regroupant sept syndicats autonomes du secteur a indiqué, dans un communiqué, que sa réunion portera sur le timing de la prochaine action de protestation. «La durée de cette action sera définie lors de cette réunion», est-il précisé dans le communiqué. En revanche, les modalités de ce rendez-vous de mobilisation seront décidées par les conseils nationaux des sept syndicats qui vont se réunir au cours de cette semaine. «L'intersyndicale appelle chaque syndicat à réunir son conseil national pour évaluer l'action de protestation préventive et approuver les modalités de la prochaine action», lit-on dans le document signé par les représentants des sept syndicats, à savoir le SNTE, le Cla, le Satef, l'Unpef, le Snapest, le Snapap et le Snapep. Néanmoins, ces derniers optent pour l'anticipation avant de passer, une nouvelle fois, à l'action. Ils donnent un ultimatum d'une semaine au ministère, par lequel ils exigent un calendrier de travail rationnel et le suivi des questions urgentes et de les solutionner dans les plus brefs délais. Ces exigences ont été mentionnées, d'ailleurs, dans la feuille de route élaborée par le nouveau groupement qui a réuni ses membres mercredi, pour évaluer sa grève de deux jours. Il est question pour l'intersyndicale, lors de cette rencontre, de mettre en place un calendrier de travail entre les deux parties pour régler les problèmes posés. La formation a dit apprécier la décision de la ministre portant révision du statut particulier des fonctionnaires du secteur, la considérant comme une reconnaissance de la part de la première responsable du secteur des anomalies que contient le document. Comme elle a salué l'appel au dialogue renouvelé par la première responsable du secteur. Toutefois, elle s'est montrée contre le délai que prendra la révision du document. Se prononçant sur le contenu de la plateforme commune déposée par l'intersyndicale, Benghebrit avait réitéré mercredi que la satisfaction des points «qui font partie de ses prérogatives» nécessite un peu de temps.