Lakhdar Belloumi, accompagné du président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, s'est présenté hier au siège de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à Alger, où lui a été remis le document officiel attestant de la levée définitive des poursuites judiciaires prononcées contre lui dans l'affaire du médecin égyptien, blessé malencontreusement dans un hôtel du Caire, en 1990, et du mandat d'arrêt lancé contre lui par Interpol. C'est donc la fin d'un très long calvaire pour l'ex-star du football algérien qui se trouvait dans l'impossibilité de quitter le pays et donc de voyager à travers le monde. On rappellera que le Comité olympique algérien s'est saisi de cette affaire sur demande du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et s'est impliqué en obtenant, grâce au concours du Comité olympique égyptien, que la victime du malheureux incident de 1990, à qui tous les honneurs doivent être faits, retire sa plainte contre le sportif algérien.