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L'insertion du crime de guerre et du crime contre l'humanité dans notre juridiction réitérée La fondation du 8 Mai 1945 se joint à l'initiative d'ester en justice des responsables israéliens
La dernière initiative d'avocats norvégiens, qui ont décidé d'ester en justice des personnalités gouvernementales de l'Etat d'Israël pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour leur responsabilité dans les massacres, assassinats et atteinte à la dignité contre les populations de Ghaza, lors de la dernière offensive dans cette minuscule bande, n'a pas laissé indifférente la fondation du 8 Mai 1945. Cette organisation, qui fait du travail de mémoire son cheval de bataille, se déclare partie prenante de l'action qu'elle salue au préalable. Elle réitère à l'occasion sa demande déjà formulée auprès des autorités du pays, notamment les deux chambres parlementaires, en vue de l'introduction dans notre juridiction d'une disposition relative au crime de guerre et au crime contre l'humanité. Ce qui permettra, selon ses promoteurs, aussi bien à l'organisation qu'à la société civile en général de pouvoir saisir au besoin notre justice dans le cas de crimes contre l'humanité, réputés imprescriptibles. La fondation trouve inconcevable et regrettable que les instigateurs et les auteurs des actes abominables commis aussi bien avant que pendant la guerre de Libération nationale (les massacres du 8 mai 1945, les exécution sommaires et collectives, les bombardements de villages, les cas de torture et autres agissements racistes), ne puissent faire l'objet de poursuites. L'absence d'une loi prémunit ces derniers de toute possibilité de citation devant la justice. De ce fait, l'organisation pense que la fin de l'impunité scandaleuse dont bénéficient nos bourreaux d'hier est à la hauteur du sacrifice du peuple algérien en entier et de la mémoire de nos glorieux martyrs.