Les efforts consentis par l'Algérie pour la résolution des conflits sont de plus en plus reconnus par la communauté internationale et son approche soutenue. Ayant joué le premier rôle dans le dialogue intermalien, ponctué hier par la signature d'un accord de paix, sa vision par rapport à la question libyenne est aussi largement partagée. L'Algérie et l'Italie partagent la même vision vis-à-vis de la question libyenne, à savoir une solution politique qui satisfait toutes les parties libyennes, a indiqué, hier à Alger, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. «L'Algérie et l'Italie partagent la même vision concernant la question libyenne. Les deux parties soutiennent une solution politique satisfaisant toutes les parties libyennes. Cette solution doit se concrétiser dans le cadre d'un gouvernement national, d'intégrité territoriale et d'unité nationale», a déclaré à la presse Messahel, à l'issue de l'audience qu'il a accordée à l'envoyé spécial de l'Italie pour la Libye, Grimaldi Buccino. L'autre point de convergence avec l'Italie a trait à la lutte contre le terrorisme, a souligné le ministre qui a estimé, dans ce cadre, que les deux pays sont concernés par les menaces terroristes qui touchent la Libye et les pays voisins. Abdelkader Messahel a précisé, également, que l'Algérie «a soutenu et soutiendra les efforts du représentant spécial et chef de la mission de l'ONU en Libye, Bernardino Léon». Il a indiqué, par ailleurs, que d'autres réunions bilatérales avec le partenaire italien et une autre avec des pays voisins auront lieu «probablement» la semaine prochaine. Pour sa part, l'envoyé spécial pour la Libye a déclaré que l'Italie et l'Algérie «convergent» sur la question libyenne. «Nous sommes pour l'unité, l'intégrité et la pacification de la Libye au sein d'une solution politique», a-t-il précisé. «C'est la raison pour laquelle nous appuyons avec détermination et conviction les efforts de l'ONU et de Bernardino Léon. Nous estimons et apprécions la ténacité dans son action très difficile», a-t-il mentionné. M. Grimaldi a indiqué, en outre, avoir évoqué avec M. Messahel la question de la lutte contre le terrorisme.