La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé lundi à Alger une nouvelle rencontre avec les syndicats du secteur membres de la CSE, le 7 mars, pour examiner les problèmes en suspens, fustigeant l'exagération par certains médias du taux de suivi du mouvement de protestation. "Une rencontre est prévue le 7 mars avec les syndicats membres de la coordination" pour discuter des problèmes demeurés en suspens, a précisé Mme Benghebrit dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation, ajoutant que "les portes du dialogue sont toujours ouvertes avec le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE)". Réaffirmant ses engagements pris lors des précédents rounds de dialogue avec les partenaires sociaux, la ministre a estimé qu'il n'était pas possible de satisfaire "toutes" les revendications exprimées par les syndicats de l'Education. Concernant le mouvement de protestation enclenché par le CNAPESTE, Mme Benghebrit a précisé qu'il était faiblement et diversement suivi d'un établissement à l'autre, ajoutant que bien que limitée, cette grève "porte un coup au moral des élèves, notamment avec l'exagération par certaines chaînes de télévision du taux de suivi". La ministre a, par ailleurs, annoncé l'organisation de réunions, jeudi prochain, entre les directeurs de l'Education à travers le territoire national et les représentants des syndicats pour se pencher sur les problèmes au niveau local". Les derniers rounds de négociations entre la tutelle et les syndicats du secteur concernés par la grève avaient achoppé suite au refus par ces derniers de signer le procès-verbal de réunion en raison de leur rejet du point relatif à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité. Il avait été convenu, lors de la réunion, de l'installation d'une commission, composée de représentants du ministère de l'Education, des syndicats, du ministère des Finances et de la Direction générale de la fonction publique, chargée de réexaminer le statut particulier des personnels de l'éducation nationale.