Les modalités de création de l'Académie algérienne des sciences et de la technologie a fait l'objet d'une réunion, jeudi à Alger, entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, et Mme Catherine Brechignac, Secrétaire perpétuel de l'Académie française des sciences. Les discussions ont porté, notamment, sur les aspects relatifs aux critères de présélection des candidats à la formation du noyau fondateurs de l'Académie algérienne des sciences et de la technologie, ainsi que la constitution du jury international. "Cette réunion nous a permis d'aborder et de discuter sur les différents points relatifs à la création de cette académie", a indiqué M. Mebarki à la presse, à l'issue de cette réunion, rappelant que "le dossier de cette académie a été déjà présenté et approuvé par le gouvernement et n'attend que la promulgation du décret présidentiel". Il a souligné, en outre, que "les critères du mérite basés sur l'excellence académique et scientifique sont les seules conditions d'accès à cette haute autorité scientifique", précisant que ces critères d'accès sont fixés par des membres d'académies reconnues mondialement, à l'exemple de la Suède, de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Pour sa part, Mme Brechignac, dont la visite s'inscrit dans la mise en œuvre et du suivi du mémorandum d'entente et de coopération algéro-français, signé en septembre 2014, a précisé que "le but est d'avancer dans la création de cette académie". Elle a ajouté que les entretiens avaient porté aussi sur les critères de faire partie de cette institution ainsi que la constitution du jury. Le gouvernement a donné son feu vert pour la création de l'Académie des sciences et de la technologie, avait annoncé samedi dernier M. Mebarki lors de la conférence nationale des universités, soulignant que cette académie constituera un "espace autonome et de haute compétence qui servira de pont avec les autres académies du monde". En attendant la promulgation du décret présidentiel relatif à la création de cette académie, il avait précisé que le statut proposé au gouvernement prévoyait, entre autres, "la constitution d'un noyau fondateur composé d'une cinquantaine d'académiciens".