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L'éclairage public ou le gouffre oublié
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 04 - 2009

Le programme national Eco-Lumière, qui s'inscrit dans le premier Programme national de maîtrise de l'énergie (PNME 2007-2011), a été lancé hier, et permettra aux foyers algériens d'effectuer des économies d'énergie appréciables, qui se répercuteront sur leurs facture Sonelgaz et contribueront à la diminution du réchauffement planétaire.
Pourtant, il existe un autre type de "gouffre" énergétique qui n'a toujours pas été pris en charge par les autorités : l'éclairage public.
Car avec ses deux millions de kilomètres carrés, ses 1500 communes et ses 2000 kilomètres de réseaux autoroutiers, le coût énergétique pour éclairer les rues, les édifices publics et les routes en Algérie pèse très lourd.
Ainsi, l'équipement en éclairage des villes représente plus de 33% de leurs factures énergétiques, sans compter les opérations de maintenance, le remplacement des ampoules à incandescence, ou le temps d'installation et de raccordement des poteaux.
«Pourtant, des économies plus que significatives pourraient être effectuées en adoptant des candélabres plus respectueux de l'environnement qui permettraient surtout d'alléger leur facture en électricité», déplore M. Mokhefi, directeur général de l'entreprise EDIELEC, qui active dans les énergies renouvelables.
L'une de ses dernières technologies : des «poteaux électriques écologiques et économiques». Deux modèles sont disponibles, l'un autonome, grâce à l'éolienne qui le surmonte et qui fonctionne même sans grand vent, la seconde est adaptable aux réseaux d'alimentation électrique de Sonelgaz.
«C'est une vasque éclairante composée d'une matrice de 84 LED, des diodes électroluminescentes, et non polluantes qui assurent une grande efficacité lumineuse pour une consommation de 48 watts seulement», explique-t-il.
L'éclairage public actuel employant pour le plus gros des ampoules de 150, voire 250 watts, ce type de lampadaires permettrait donc aux collectivités locales de diviser leurs factures par cinq.
«De même, prenons l'exemple des autoroutes.
L'utilisation de nos technologies fera faire, en une année et sur seulement 100 kilomètres, une économie de 1320 mégawatts», s'enthousiasme le directeur.
Au vu de tous ces avantages, comment expliquer que les différents ministères concernés ou les élus locaux ne privilégient pas davantage ces nouvelles technologies, spécialement maintenant que les énergies propres et renouvelables sont les nouveaux chevaux de bataille des autorités ?
«Il y a un manque flagrant de volonté politique, ainsi qu'un manque de coordination entre les nombreux services.
Quant aux APC, même lorsqu'elles sont intéressées, elles rétorquent inévitablement qu'elles n'ont pas assez d'argent pour sacrifier une grosse part de leur budget dans la réhabilitation de leur réseau d'éclairage», s'échauffe-t-il.
L'écueil à l'adoption et à la généralisation de telles technologies réside justement peut-être dans leur prix onéreux, serait-on tenté de penser.
Que nenni ! Car, selon M. Mokhefi, l'un de ces lampadaires coûte près de 100 000 dinars, tandis que les candélabres «standards», du moins ceux qui sont jusqu'à présent installés, sont facturés à près de 140 000 dinars.
Moins cher, plus écologique, plus économique, ce nouvel éclairage public semble présenter bien des avantages. Alors, avant de demander au citoyen lambda de débourser 250 dinars pour une ampoule, peut-être faudrait-il que les autorités et les responsables nationaux et locaux donnent le bon exemple !


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