Les partis de l'Alliance nationale républicaine (ANR) et El Karama ont noté, hier, lors d'une rencontre à Alger, une «convergence» de vues sur nombre de questions politiques et de défis à venir pour le pays et appelé à renforcer le front intérieur. Intervenant à l'issue de leur rencontre au siège de l'ANR, Belkacem Sahli et Abdelhamid Benhamou, respectivement secrétaire général de l'ANR et président du parti El Karama, ont souligné «la nécessité de renforcer le front intérieur pour consolider la stabilité et la sécurité nationale», appelant à «prôner le dialogue constructif et responsable sans attenter aux institutions mises en place en vertu de la Constitution et consacrées par la volonté populaire». Les deux partis ont salué les orientations contenues dans le message du président de la République à l'occasion de la journée de la Victoire, les qualifiant de «feuille de route», notamment à la lumière du souci du président Bouteflika de rassurer sur la capacité du peuple algérien, fort de ses institutions légitimes, à relever les défis et à faire face aux difficultés. Sahli et Benhamou ont salué toutes les initiatives politiques visant à renforcer l'Unité nationale et la Cohésion entre les algériens, estimant que l'initiative de révision de la Constitution était la plus importante à l'heure actuelle dans la mesure où elle devrait apporter une solution aux problèmes des Algériens. Ils se sont également engagés à concourir au succès de l'initiative de tenue d'une conférence de Consensus national, conduite par le Front des forces socialistes (FFS). Les deux partis se sont, par ailleurs, félicités de l'action diplomatique algérienne qui permet au pays de renouer avec son rôle pionnier dans son environnement géostratégique au service de la paix et de la stabilité de la région et de la défense de ses principes souverains en faveur du droit des peuples à l'autodétermination et dans la lutte antiterroriste. L'ANR et El Karama ont exprimé leur «grande» satisfaction quant à la réalisation «historique» de la diplomatie algérienne, à savoir le paraphe par les parties maliennes de l'accord de paix et de réconciliation nationale au Mali et son rôle dans le dossier libyen reposant sur le dialogue, la solution politique, le refus de l'intervention étrangère et la lutte antiterroriste.