Dans le sillage de la campagne de promotion de la production nationale «Consommons algérien», lancée fin avril par le ministère du Commerce, des entreprises du secteur de l'hydraulique ont signé hier à Alger des conventions avec des producteurs nationaux d'électroménager et d'électronique. A travers ces conventions, quelque 115 000 employés de ces entreprises pourront désormais acquérir des produits électroménagers à des prix préférentiels, avec la possibilité de payement par facilité à taux bonifié à 0%. Les conventions en question ont été ratifiées entre six entreprises du secteur de l'hydraulique et trois producteurs nationaux d'électroménager et d'électronique dont l'Eniem et l'Enie relevant du nouveau groupe des équipements électriques, électrodomestiques et électroniques Elec El Djazaïr ainsi que le groupe privé Condor. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué que cette opération devrait permettre de créer entre 1000 à 2000 nouveaux emplois. Au titre de ces conventions, ce sont les salariés de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal), l'Office national d'assainissement (ONA), l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), l'Office national de l'irrigation et du drainage (Onid), la SGP hydraulique et le groupe Cosider, qui auront le droit d'acquérir ces produits. A l'issue de la cérémonie de signature qui a eu lieu symboliquement au siège de l'UGTA, le PDG du groupe Elec El Djazaïr, Djawad Abdelkader Kadar, a mis l'accent sur cette «louable initiative puisqu'elle vise la promotion de la production nationale, soumise à plusieurs contraintes notamment la concurrence des produits importés». En revanche, il a suggéré d'introduire de nouvelles dispositions réglementaires en matière de régulation du marché notamment dans les volets relatifs à la concurrence, la compétitivité et la qualité. Pour rappel, la filière des industries électronique et électroménager avait bénéficié d'un plan de développement 2013-2015 à travers lequel le chiffre d'affaires des entreprises de ce secteur devra passer à un taux de croissance de 18% par an, réaliser une croissance de 32%/an en termes de valeur ajoutée et atteindre une hausse de 47% de croissance/an en termes de bénéfices.