L'alimentation jouerait un rôle dans la prévention de la sclérose en plaque (SEP) et pourrait même freiner l'apparition des symptômes. A l'occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques, le 27 mai, on rappelle les aliments à privilégier et ceux à éviter. Difficulté à la marche, fatigue, faiblesse dans les membres, douleurs chroniques font partie des symptômes de la maladie. Il n'existe aucun traitement pour soigner la SEP, mais plusieurs études ont révélé que l'alimentation aurait un rôle à jouer pour réduire les symptômes de la maladie ou même la freiner. Café et vitamine D limiteraient la gravité de la maladie et pourraient empêcher son apparition. En revanche, sel et vin rouge seraient à bannir des assiettes des personnes touchées par cette maladie. Les aliments à privilégier Les femmes présentant le plus haut niveau sanguin de vitamine D avaient 61% de risque en moins de développer la sclérose en plaques comparé aux femmes ayant des niveaux plus faibles de vitamine D, selon une étude scientifique suédoise. Boire 4 tasses de café par jour permettrait aussi de prévenir cette maladie. Selon une étude scientifique présentée en 2015 à la réunion annuelle de l'American Academy of Neurology, les personnes buvant au moins 4 tasses de café par jour auraient 1,5 fois moins de risque de développer une sclérose en plaques que celles buvant moins ou pas du tout de café. Les aliments à éviter En 2014, des chercheurs argentins en neurologie ont découvert que consommer trop de sel favorisait le développement de la sclérose en plaque. «Les patients qui consommaient entre 2 et 4,8 g de sel par jour ont vu leur maladie évoluer plus rapidement que ceux qui dosaient plus légèrement leurs plats avec moins de 2 g par jour. Le risque de poussées était multiplié par trois pour les patients qui en consommaient entre 2 et 4,8 g par jour et par quatre au-delà», expliquaient les auteurs de l'étude. Le resvératrol contenu dans le vin rouge accélèrerait aussi la destruction de la myéline et augmenterait l'inflammation dans le cerveau, selon les chercheurs de l'université de Louisiane. En cause, l'effet vasodilatateur de cette molécule. Résultat : les symptômes de la maladie, à savoir, la fatigue chronique et un ensemble de troubles moteurs, sensitifs, de la vision, neurologiques et génito-urinaires, sont démultipliés.