Après le décès, jeudi, d'un quadragénaire, dans les locaux de la 7e sûreté urbaine d'Oran, la cellule de communication de sûreté de wilaya a rendu public un communiqué dans lequel elle réfute la thèse d'une mort des suites d'actes de maltraitance commis par des policiers, une thèse défendue par des proches du défunt. Le document indique qu'en date du 4 juin, les éléments de la 7e sûreté urbaine (Sidi El Houari) ont interpellé dix individus qu'ils voulaient soumettre à un examen d'identité et connaître leurs liens avec des actes de vol avec agression commis dans le quartier. Alors qu'ils étaient dans la salle d'attente, un des prévenus, âgé de 44 ans, avait demandé à se rendre aux toilettes, où il rendra l'âme. Immédiatement, le procureur de la République territorialement compétent et le médecin légiste se sont rendus sur les lieux pour entamer l'enquête d'usage ouverte pour déterminer les causes exactes du décès. Le communiqué précise que le beau-frère et le frère de la victime qui étaient présents ont affirmé qu'il souffrait d'insuffisance cardiaque chronique qui serait à l'origine de son décès. Ces précisons de la police viennent ainsi contredire les rumeurs d'un décès, dû à des actes de tortures survenus à l'intérieur d'une geôle, qui avaient fait le tour d'Oran.