Une semaine après le début du mois de Ramadhan, la Direction de l'action sociale et de la solidarité de Tizi-Ouzou dresse son bilan sur l'état d'avancement de l'opération d'entraide mise en place au profit des familles démunies de la région. Quelque 20 628 couffins de Ramadhan ont été déjà distribués, soit 53,83% du nombre global des couffins prévus cette année dont le nombre dépasse les 38 000. C'est du moins ce qu'a annoncé le chef de service de la solidarité à la DAAS, Abdelkader Derriche. Notre interlocuteur a indiqué que l'opération de solidarité se déroule dans de bonnes conditions dans les différentes localités. Se référant aux chiffres, il a indiqué que le nombre de repas servis à table est de 5695 alors que le nombre de repas emportés est de 3453 repas. Le même responsable est revenu très longuement sur la gestion des restaurants El-Iftar ouverts au niveau local qu'il qualifie d'exemplaire. «A une semaine du début du mois sacré, 28 restaurants El-Iftar sont mis à la disposition des usagers de la route. Quant au cinq restants, ils ouvriront leurs portes durant cette deuxième semaine de ce mois.» S'agissant de la répartition de la gestion de ces restaurants, le chef de service de la solidarité à la DAAS, a souligné que certains restaurants sont gérés par les six comités locaux du Croissant-rouge algérien (CRA) existants dans la wilaya. Notons que ces comités travaillent en étroite collaboration avec les Assemblées populaires communales (APC) pour assurer de très bonnes prestations de service au niveau de ces restaurants errahma. Pour illustrer ses propos, parmi ces restaurants, il cite celui de Fréha, Bouzeguène, Boghni, Draâ-El-Mizan, Tizi-Ouzou ville, Irdjen, Beni-Z'Menzer, Tizi-Rached, Tigzirt, Ain-El-Hammam, Larbâa-N'ath-Irathen et Draâ-Ben-Khedda (DBK) gérés par ces cComités du CRA et les APC, a-t-il expliqué. Dans le même ordre d'idées, M. Derriche a indiqué qu'il y a des restaurants qui sont gérés par des associations religieuses à caractère social et humanitaire. Parmi ces restaurants, il cite celui de Drâa-El-Mizan, Abi Youcef et Azazga. Et aussi, enchaîne-t-il, des restaurants El-Iftar qui sont assurés par cinq bienfaiteurs au niveau de la ville des Genêts, un au niveau de la localité de Yakouren et un autre à Mechtras. Les usagers de la route ne sont pas oubliés Le même responsable a affirmé que l'opération de solidarité s'intensifie au niveau de la région. Pour preuve, il a indiqué que pas moins de 480 personnes bénévoles ont été mobilisées pour apporter leur aide aux démunis et aux usagers de la route tout au long de ce mois de charité, de piété et de clémence. D'après lui, le mouvement associatif active davantage pour redonner le sourire aux nécessiteux. Pour preuve : plusieurs associations à caractère social et humanitaire ont été créées dans cet objectif. Il cite : Djak El-Khir, Nass El-Khir et Oum El-Banat sise au centre-ville de Tizi-Ouzou. Akham El-Khir dans la localité d'Azeffoun, Rahma à Sidi-Naâmane, l'Aube implantée dans la commune de Beni-Douala, Les chômeurs à Tizi-Rached … «Ces associations travaillent d'arrache-pied tout au long de ce mois sacré», a-t-il conclu. On rappellera que le nombre de familles nécessiteuses a augmenté de façon spectaculaire durant cette année comparativement à l'année derrière. En effet, pas moins de 38 318 familles nécessiteuses sont prises en charge au niveau des différentes localités de la wilaya de Tizi-Ouzou dans le cadre du programme de solidarité durant ce mois de Ramadhan. Le nombre des familles défavorisées a donc nettement progressé. L'année dernière, 24 312 familles ont été recensées par les mêmes services alors que cette année ce chiffre est passé à 38 318, soit une augmentation de 14 006 familles nécessiteuses. Soulignons que la Direction de l'Action sociale et de la Solidarité (DAAS) s'appuie sur plusieurs critères pour classifier les familles défavorisées, parmi lesquelles nous citerons les chargés de familles non-assurés sociaux et émargeant au filet social, les bénéficiaires de l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS), du dispositif d'activité d'insertion sociale (DAIS), les handicapés à 100%, les victimes de la tragédie nationale et ceux en instance d'insertion aux dispositifs de solidarité sociale.