Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi, effectuera aujourd'hui une visite de travail au Nigeria dans le cadre de la mise en place d'un mécanisme de consultations politiques régulières entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, a indiqué hier un communiqué du ministère. A cette occasion, M. Bereksi aura des entretiens avec son homologue nigérian sur les questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun, a précisé le communiqué. Ces consultations «permettront de redynamiser et de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans un contexte politique de renouveau pour le Nigeria marqué par l'investiture récente d'un nouveau président nigérian démocratiquement élu», a relevé la même source. Le MAE rappelle à cette occasion que l'Algérie et le Nigeria «ont toujours entretenu des relations très fortes faites d'amitié et de solidarité entre les deux Etats et les deux peuples, consolidées depuis janvier 2002, par la mise en place de la haute commission bilatérale de coopération sous la présidence des deux chefs d'Etat». «Ce mécanisme de coopération traduit l'instauration d'un partenariat stratégique entre les deux pays dans le contexte duquel des efforts sont déployés de part et d'autre, pour donner un contenu concret et substantiel à la qualité des relations qui existent entre l'Algérie et le Nigeria», est-il souligné. Dans ce prolongement, les consultations politiques qu'aura le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères avec les officiels nigérians porteront sur l'évaluation de l'état actuel de la coopération bilatérale et l'examen des voies et moyens de sa promotion au niveau souhaité par les deux pays, a encore indiqué le communiqué. Aux plans régional et international, les consultations porteront sur la situation en Afrique, notamment l'espace sahélo-saharien, et dans le monde arabe, sur les questions de décolonisation, de non-prolifération et de sécurité, sur le renforcement de la lutte contre le terrorisme, la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU et les grands rendez-vous multilatéraux de l'année en cours, relève le ministère.