Très ému lors de son installation en qualité de membre honoraire du FCE à Paris, Kaci-Kacem Aït Yala se voit reconnu après tant d'années de sacrifices et de réussite. Ingénieur en électronique, il a débuté sa carrière en qualité de responsable à R&D chez Telefunken Germany. Il est également président du groupe K&S, première société à avoir affiché une image de télévision sur un écran plat, une société basée en Europe et en Algérie. M. Aït Yala est membre du Medef et a été lauréat, en 2007, du prix du chef d'entreprise issu de la diversité par Renaud Dutreil. En plus, il a été distingué en tant que chevalier de l'ordre de la légion d'honneur. Récemment, il a joué un rôle très important dans la création de la Caci en France. Lors de la cérémonie de son installation, il a tenu à souligner l'importance de ce bureau. «Je suis heureux, qu'enfin, on ait compris de l'autre côté de la Méditerranée qu'il existe de la valeur ajoutée et de la compétence. Et cette compétence est au niveau de notre diaspora. Nous sommes plus de 5 millions de citoyens d'origine algérienne vivant en France, dont plus de 400 000 hauts cadres et chefs d'entreprise installés. C'est un potentiel qui a une capacité de chiffre d'affaires de plus de 200 milliards d'euros. Un chiffre d'affaires à collecter et à diriger vers notre pays qui en a besoin aujourd'hui», a-t-il soutenu tout en avouant que la mission ne va pas être facile. «Nous avons le devoir d'affronter l'hostilité, à la corporation et à des blocages au sein de nous-mêmes, au sein des personnes qui vivent du produit algérie et au sein de la compétition internationale», estime-t-il. Grâce à la feuille de route tracée, le délégué honoraire du FCE à Paris ambitionne de structurer la diaspora algérienne et de la faire contribuer au processus de diversification et de développement économique du pays. La mission a été déjà entamée. M. Aït Yala a sillonné plusieurs régions et villes françaises à la rencontre de la compétence algérienne. «Nous avons travaillé main dans la main, notamment avec les services économiques de l'ambassade et tous les réseaux consulaires algériens. Nous avons fait un travail formidable. Nous vous en rendrons compte le 11 juin prochain lors du 1er Forum algérien en France», nous dit-il. Le 1er forum algérien en France qui se tiendra avec l'appui du FCE a été soutenu par l'ambassadeur algérien en personne, Amar Bendjama Amar. «Notre salle de réunion était à l'ambassade», précise M. Aït Yala. Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a également contribué à la tenue de ce forum. «Nous allons présenter en juin un programme, une réalisation et une vision basée sur la structuration de la diaspora algérienne vivant en France. Il faudrait que le "made in Algeria" soit à son niveau le plus haut», soutient le nouveau délégué honoraire, persuadé que l'implication de la composante d'Algériens vivant dans l'Hexagone à la composante nationale permettra d'aller plus vite.