La politique étrangère prônée par le président François Hollande est de plus en plus décriée et dénoncée au sein même de la classe politique française. Le député de la nation, maire de Maisons-Laffitte, président du Cercle Nation et République, Jacques Mayard, est l'une des nombreuses personnalités françaises à dénoncer la politique prônée par l'actuel président français. Le dernier «délit» commis par Hollande est son absence aux festivités de la commémoration du 70e anniversaire de la victoire des Russes sur l'Allemagne nazie. Une date hautement symbolique ignorée pourtant par François Hollande. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, le député Jacques Mayard dénonce l'absence du président français aux cérémonies de Moscou tenues le 9 mai 2015 marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Le président de la République boycotte en conséquence la Russie pour ce 70e anniversaire qui est pour les Russes une date forte, chargée sur le plan émotionnel et historique car elle est le symbole même de la résistance de tout un peuple qui a payé sa liberté au prix incroyable de 27 millions de morts. C'est le plus lourd tribut de cette guerre», écrit ce député français. Pourtant, «c'est la grande guerre patriotique du peuple russe!», note-t-il. «Cette absence est une faute grave sans appel que la crise ukrainienne ne peut justifier en aucune manière, cette dernière crise est une crise régionale dont la responsabilité n'est pas imputable aux seuls pro-russes de Donbass et à Moscou. Ce n'est pas bleu blanc tant s'en faut, alors que lors de la Seconde Guerre mondiale la France libre a combattu avec le peuple russe le même ennemi!», ajoute ce député français dans son communiqué. «Ce refus de se rendre à Moscou est de la part de François Hollande une insulte à l'Histoire alors que Vladimir Poutine était venu le 6 juin 2014 sur les plages de Normandie!», écrit encore Jacques Mayard. «A propos Monsieur le président de République, connaissez-vous l'opération Bagration que les forces russes ont lancée le 22 juin 1944, bousculant les troupes allemandes, ce qui a d'autant affaibli les forces nazies à l'ouest et aidé les forces anglo-américaines pour notre libération ?», rappelle le maire de Maisons-Laffitte, président du Cercle Nation et République. Aucun président des pays occidentaux n'a fait le déplacement à Moscou pour assister aux cérémonies du 70 e anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale, tandis que le président russe Vladimir Poutine lui s'est déplacé aux plages de Normandie le 6 juin 2014. A travers ce geste, l'actuel président russe a donné une véritable leçon d'humilité et de respect à l'histoire aux dirigeants occidentaux, dont certains sont à l'origine du chaos en Libye et du renforcement des capacités de nuisance d'organisations terroristes comme Al Qaïda, Daech et de Front El Nosra. Certains de ces pays soutiennent l'agression menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen, fermant les yeux sur les crimes commis sur ordre de dirigeants saoudiens au Yémen, tandis que la Russie se bat pour le respect de la souveraineté des autres pays comme la Syrie victime de l'acharnement d'organisations terroristes encouragées, tolérées et financées par certains pays occidentaux et l'Arabie saoudite. La diplomatie de Poutine va au delà du réel. La chancelière allemande qui n'a pas pris part aux festivités de Moscou a dû se rattraper hier. Elle a tenu à rendre hommage, à Moscou, aux soldats soviétiques morts lors de la Seconde Guerre mondiale. La chancelière allemande s'est rendue à Moscou pour saluer, aux côtés de Vladimir Poutine, la mémoire des soldats soviétiques tués. Retrouvant son hôte au Kremlin, la dirigeante allemande a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu. Faisant preuve de non-rancune, le président Vladimir Poutine a accepté cet hommage rendu par Angela Merkel malgré l'absence de cette dernière aux festivités de commémoration du 70e anniversaire de la fin de la guerre qui ont eu lieu la veille dans la capitale russe. «Il est nécessaire pour nous de travailler, de coopérer, y compris dans des situations compliquées et d'essayer de trouver des solutions diplomatiques», a dû justifier Angela Merkel après le boycott des dirigeants occidentaux, notamment Obama, Cameron et Hollande. L'histoire retiendra à jamais cet impair.