Du 14 au 21 mai, la ville du malouf vibrera au rythme du jazz, à l'occasion de la 7e édition du festival culturel international de jazz, parrainé par le ministère de la Culture et le wali de Constantine. Une manifestation artistique et culturelle, qui crée l'événement depuis 2003 dans la ville des Ponts par son cachet spécial et sa capacité à regrouper des musiciens de renommée mondiale, est devenue un moment fort très attendu par les Constantinois. Huit jours de jazz La spécificité de celle édition selon Zoheir Bouzid, commissaire du festival, consiste en la durée du festival (huit jours), la qualité artistique et les master class qui se dérouleront au niveau du conservatoire Abdelmoumène Ben Tobal au profit des jeunes élèves du conservatoire et qui seront animés par les artistes des troupes. A raison de deux spectacles par jour, les Constantinois qui ne pourront pas accéder au théâtre régional, lieu du festival, en raison du nombre limité des places, pourront profiter des présentations par le biais d'un écran géant de 25 m2 qui sera installé au niveau de l'esplanade de la brèche. «Il faut que toute la ville vibre au rythme du jazz», a déclaré lors d'une conférence de presse le commissaire du festival avant d'ajouter : «C'est une occasion pour booster les groupes algériens et initier les citoyens à cette musique.» Blues, funk et hip-hop Pas moins de 15 nationalités composeront les troupes musicales, avec deux groupes algériens qui profiteront de cet espace d'échanges et de rencontres. L'ouverture sera donnée par Mardi Brass Band de France avec l'expression «bon temps rouler» qui prend tout son sens. Qualifié par la presse de «machine à groove», il s'inscrit dans la nouvelle génération des brass bands. En parade ou sur scène, il revisite les morceaux du mardi gras à New Orléans. Sa musique revêt des couleurs caribéennes et funky, laissant une part importante à l'improvisation, révélant au passage des instrumentistes exceptionnels. Quant à la clôture, elle sera animée par le célèbre Bernard Allison, le fils cadet de Luther Allison (USA). Avec un talent pour déchaîner les foules hérité de son père, Bernard a su se tracer sa propre voie, mélangeant blues traditionnel et sons modernes tels que funk ou hip- hop