Le réseau ferroviaire algérien atteindra fin 2014 un linéaire de 10 400 km à la faveur de l'achèvement des 6000 km de voies actuellement en réalisation, a affirmé le ministre des Transports, Amar Tou, hier à Batna. L'importance de ce réseau permettra à l'Algérie de figurer parmi les «plus grands pays d'Afrique» dans ce domaine, a ajouté M. Tou au cours d'une halte à la gare de Batna lors de son voyage inaugural de l'automotrice M'sila-Aïn Touta-Constantine mise en exploitation dans la matinée. A côté des autres efforts de développement tous azimuts, «l'intérêt particulier» accordé aux infrastructures de base, notamment au rail, permettra à l'Algérie de rejoindre le rang des pays émergents, a également souligné le ministre. Il a en outre fait état de la «dynamisation considérable» du transport ferroviaire grâce notamment, a-t-il dit, au programme de modernisation en cours d'exécution sur 1500 km et «en attendant l'achèvement des nouveaux projets en chantier ou devant être prochainement lancés». Toutes ces actions, a encore affirmé M. Tou, permettront une large couverture du pays, y compris les grandes villes du Sud, en matière de transport de voyageurs et de marchandises. Réouverture des lignes inexploitées S'agissant des lignes ferroviaires qui n'étaient plus exploitées, à l'exemple de la liaison Annaba-Tébessa, le ministre des Transports a fait état d'un programme national destiné à les rouvrir, annonçant dans ce contexte la réouverture «dans les prochains jours» des lignes Tizi Ouzou-Thenia, Biskra-Touggourt et Tlemcen-Maghnia. M. Tou avait donné, tôt dans la matinée, le coup d'envoi de la première desserte par train diesel entre M'sila et Bordj Bou Arréridj, avant d'effectuer un voyage inaugural à bord de l'automotrice M'Sila-Constantine via Aïn Touta, Barika, Batna et Aïn M'lila (Oum El Bouaghi).