Des dizaines de postulants au logement social dans la commune d'Aokas, non retenus dans la liste des bénéficiaires affichée il y a plus d'un mois, et ayant formulé des recours auprès de la commission d'attribution des logements, ont fermé, hier, les sièges de la daïra et de l'APC d'Aokas, pour exiger une réponse à leurs recours. «Nous avons émis nos recours au mois de novembre dernier et à ce jour nous n'avions reçu aucune réponse», a déploré l'un des protestataires. Ces derniers, très remontés contre le P/APC d'Aokas, ont accroché aux portails des deux institutions étatiques des banderoles sur lesquelles nous pouvons lire : «Stop à la mauvaise distribution de logements», «Stop à la corruption», ou encore «Nous voulons d'un maire qui soutient ses électeurs pas d'une marionnette». Pour rappel, ce mouvement de protestation est né au lendemain de l'affichage, début novembre dernier, de la liste des 320 logements par l'APC d'Aokas. Une liste qui a été largement contestée par les demandeurs de logement de ladite région pour cause «d'irrégularités et anomalies» l'ayant entachée. Selon ces contestataires, «une centaine de personnes étrangères à la commune ou des immigrés résidant en France ont été retenus dans la liste des bénéficiaires au détriment des vrais nécessiteux de la commune d'Aokas». Pour sa part, le wali de Béjaïa a annoncé que le retard pris par la commission des recours est nécessaire pour «faire un bon travail».