Les débats autour du plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, présenté mardi par le Premier ministre devant les parlementaires, se sont poursuivis hier à l'APN. La jeunesse, le chômage et la santé se sont taillés la part du lion dans les différentes interventions des députés durant la séance plénière du matin. Ces derniers se sont étalés beaucoup plus sur les préoccupations des citoyens de leurs wilayas respectives que sur le plan d'action du gouvernement. Le PT, à travers la députée Nadia Chouitar, tire la sonnette d'alarme quant aux différentes politiques de prévention. Dans ce sens, elle appelle au renforcement des dépistages concernant toutes les maladies chroniques. La même intervenante a suggéré la généralisation de la production pharmaceutique au niveau national. Dans ce cadre, un autre député a proposé la création d'une agence nationale chargée du contrôle des produits pharmaceutiques. S'exprimant sur l'affiliation des travailleurs à la Cnas, Slimane Guerni, député PT, a remis en cause le projet de la carte Chifa. «Les résultats obtenus jusqu'à présent dans les wilayas pilotes sont insatisfaisants.» S'agissant de la prise en charge de la jeunesse, une députée du FLN, en l'occurrence Salima Atmani, a suggéré la création d'un ministère chargé uniquement de la jeunesse car, selon elle, «le budget alloué au secteur de la jeunesse et des sports est généralement injecté dans un seul sens, c'est-à-dire dans le secteur des sports». Certains députés, issus des wilayas du Sud notamment, ont demandé l'accélération dans l'opération du nouveau découpage administratif. Hadj Tayeb Aziez, député MSP, a émis le souhait de faire des deux localités de In Salah et In Guezzam, dépendant actuellement de la wilaya de Tamanrasset, deux wilayas indépendantes. Ce même député a demandé également la création d'une annexe du ministère des Affaires étrangères au sud du pays ainsi qu'une imprimerie locale pour permettre aux citoyens de ces régions de lire la presse écrite à temps. D'autres intervenants ont souligné la nécessité d'accélérer le processus de la révision des codes communal et de wilaya.