Au deuxième jour des débats à l'APN autour du plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, les parlementaires ne semblent pas trop emballés. En effet, contrairement au premier jour, où l'ensemble des parlementaires, y compris ceux qui «rejettent» le plan d'Ouyahia, étaient présents, près des trois-quarts des tribunes de l'hémicycle Zighoud Youcef sont demeurées hier étrangement vides, et ce, malgré la présence remarquée de certains membres de l'Exécutif. Même si le plan revêt une importance capitale dans la mesure où il constitue la dernière phase de l'achèvement des programmes de développement engagés depuis une dizaine d'années, les députés, plutôt que d'essayer d'apporter de l'eau au moulin, en émettant des propositions susceptibles de l'enrichir, n'ont pas jugé utile de se prononcer, préférant s'occuper d'autres affaires. Pour ceux qui étaient présents, certains d'entre eux ne cessaient de faire des va-et-vient entre le hall de l'hémicycle et les tribunes alors que leurs «collègues» dissertaient, qui sur le point relatif au chômage, qui sur la protection de l'économie nationale. S'agit-il d'un désintérêt ou, certains groupes parlementaires sont-ils en train de préparer leurs interventions qui, souhaitons-le, vont «rehausser» les débats ?