Malgré l'implantation d'un nouveau bureau de renseignements au niveau d'Alger, plus exactement à la Coupole du stade olympique 5-Juillet, les souscripteurs de l'AADL peinent à avoir des informations sur les différentes étapes à entreprendre pour s'acquitter de l'ordre de versement ou autres procédures. Venus de Constantine, Sétif, Annaba et Tizi Ouzou, les souscripteurs rencontrés au niveau de l'agence mère de Saïd-Hamdine déplorent qu'une agence censée traiter plus d'un million de dossiers ne dispose d'aucune structure moderne. La plupart des personnes qui se rendent quasiment chaque jour à l'agence de Saïd-Hamdine ne trouvent ni bureau, ni responsable, encore moins de notes officielles pour les orienter vers les services concernés sans perdre de temps. «Le mauvais accueil des agents et parfois la mauvaise orientation des souscripteurs peuvent causer des erreurs graves», a indiqué une personne originaire de Sétif. De longues files et un vacarme étourdissant règnent au niveau de l'entrée de l'agence, où des agents se débarrassent sans honte des personnes demandant un renseignement, alors qu'elles sont munies d'une convocation. Une personne venue de Constantine signale qu'il n'existe ni structure, ni bureau de renseignements dans toute la wilaya, ce qui l'oblige à se déplacer à Alger pour la moindre information. Un homme d'âge mûr qui a fait le déplacement de Sétif trouve inconcevable de traiter autant de dossiers à l'ancienne, sans prendre en considération les cas de personnes habitant hors d'Alger, qui viennent juste pour récupérer l'ordre de versement, alors que ce document pourrait leur être envoyé par voie postale. «Si l'agence veut vraiment finaliser les dossiers et avancer rapidement dans l'étape de retrait des ordres de versement et mettre les souscripteurs à l'aise, il aurait été préférable que tout se fasse via internet, un moyen plus fluide et qui a le mérite de la transparence», a répliqué une autre personne. De leur côté, les agents se plaignent des difficultés qu'ils rencontrent quotidiennement et de la pression qu'ils subissent. «Il est inconcevable de continuer à recevoir continuellement des souscripteurs alors que notre tâche consiste à sécuriser le bâtiment de l'agence, considèrent-ils.