Hier, les travailleurs des recettes des impôts de la wilaya de Béjaïa ont entamé une grève de trois jours, à l'appel de leur section syndicale (UGTA), pour réclamer la satisfaction de leur plateforme de revendications socioprofessionnelles. «Nous avons recouru à cette action de protestation pour dénoncer la fuite en avant de la tutelle, qui n'a pas daigné répondre à nos doléances exprimées au mois de décembre 2013 et au mois de juin 2014. Nous avons soulevé plusieurs revendications liées à l'amélioration de notre situation socioprofessionnelle», a indiqué un membre de cette section syndicale. Ces grévistes réclament, entre autres, «une augmentation de salaire de 30%, la régularisation des contractuels, le droit aux allocations familiales, l'octroi d'une prime de rendement et le renforcement de la sécurité au niveau des recettes des impôts», a-t-on souligné. Hier, les centres de payement de Aïssat-Idir, Hôtel des finances, Tala Ouriane, sis au chef-lieu de wilaya, et ceux des régions périphériques ont été paralysés par cette grève qui s'étalera jusqu'à mercredi. Notons, par ailleurs, que la fédération nationale des finances, affiliée au Snapap, dont le bureau national s'est réuni samedi, a menacé de poursuivre la protestation «si la tutelle ne procède pas à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs».