L'éditorial de la revue El Djeich n'a pas manqué de revenir sur certains comptes rendus alarmistes voire fantaisistes pour certains, s'agissant des deux opérations ayant eu lieu à Batna et Bouira. Dans le sillage de son appel à renforcer le «front interne», l'armée invite les journalistes à «vérifier» leurs informations, et à «rechercher la vérité» auprès de la source officielle pour ne pas verser, lit-on, dans «l'exagération et la surenchère». A ce propos, l'ANP s'appuie sur ce qui s'est passé à Batna, c'est-à-dire «une affaire banale, vite circonscrite» a été transformée en «une en attaque terroriste d'envergure couronnée par l'occupation de positions proches de l'environnement de la caserne». El Djeich désigne du doigt «certains organes de presse plus préoccupés par la course au scoop médiatique, en se fiant particulièrement aux informations véhiculées par des supports électroniques sans s'assurer de leur authenticité». Ou encore, ce qui s'est passé à Bouira ; qui est, lit-on encore, «un acte isolé n'ayant aucun lien avec le terrorisme et qu'une certaine presse a traité en étant aux antipodes de la vérité, allant jusqu'à parler d'accrochages violents entre les forces de l'ordre et les terroristes, que d'autres organes vont jusqu'à leur accoler le qualificatif «d'éléments armés». Ultime recommandation de l'armée : «La lutte contre le terrorisme est la mission de tout un chacun, là où il se trouve, en s'acquittant de son devoir envers la patrie.»