Facebook empoche 200 millions de dollars d'argent frais. Après Microsoft,qui avait dépensé 240 millions de dollars dans le projet, c'est au tour de Digital Sky Technologies (DST), un fonds d'investissement russe, d'entrer dans le capital de facebook à hauteur de 1,96%. La transaction, d'un montant de 200 millions de dollars, valorise désormais facebook à 10 milliards de dollars, soit un tiers de moins qu'à la fin de 2007, lors de l'arrivée de Microsoft. Parallèlement, le nombre d'utilisateurs de facebook a explosé, passant de 100 millions à 200 millions d'internautes en moins d'un an. Un succès qui a un impact financier extrêmement lourd sur le réseau social, dont le modèle économique, malgré les tentatives de diversification, comme facebook connect, peine toujours à suivre. Pour continuer sa route sereinement et malgré les dénégations à répétition de son fondateur, Mark Zuckerberg, le réseau avait sans doute besoin d'argent frais. D'où cette ouverture du capital à un fonds d'investissement russe. DST ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et souhaite désormais acheter pour 100 millions de dollars d'actions ordinaires du réseau social auprès des actionnaires actuels (essentiellement des employés et des dirigeants de facebook). Il y a quelques jours, les investisseurs frappent à la porte d'un facebook dévalorisé. Une société russe propose d'investir jusqu'à 350 millions de dollars dans le premier site de socialisation sur internet. Facebook aurait-t-il besoin d'argent frais ? Officiellement, la réponse a toujours été et reste négative. Mais les rumeurs d'offres de financement du site, devenu en quelques mois le premier réseau social au monde (avec 200 millions de membres), se multiplient. La dernière en date vient de Russie et émane de Digital Sky Technologies (DST), une société qui contrôle déjà mail.ru, le plus grand site du pays. DST serait prêt à investir jusqu'à 350 millions de dollars dans facebook, le tout en deux opérations. Dans un premier temps, elle apporterait 200 millions de dollars en actions préférentielles (sur la base d'une valorisation de facebook à 10 milliards de dollars). Dans une seconde phase, la société russe investirait entre 100 et 150 millions de dollars (sur la base d'une valorisation à 6,5 milliards).