En plus de la nécessité de rationaliser les dépenses, chute des prix des hydrocarbures oblige, l'Algérie estime désormais nécessaire de réévaluer l'accord d'association avec l'Union européenne, du moins dans ses volets économique et commercial car il «n'a pas réalisé les objectifs attendus en matière d'investissements européens en Algérie». Selon un communiqué du Conseil des ministres, «le doublement de nos importations à partir de l'espace européen n'a pas été accompagné de la hausse attendue dans les investissements européens en Algérie». Le Conseil des ministres a convenu que la chute de près de la moitié des revenus extérieurs du pays du fait de la crise du marché pétrolier «rend davantage nécessaire cette évaluation que l'Algérie réalisera conjointement avec l'UE conformément aux dispositions de l'accord».