Recruté à l'intersaison en qualité d'entraîneur adjoint à la JSK, le technicien Lamine Kebir a fini par jeter l'éponge au bout de trois mois de travail seulement à la barre technique des Canaris. Un départ qui suscite des interrogations à la veille d'un important rendez-vous qui attend la JSK, à savoir le Clasico de vendredi prochain contre le MCA au stade de Bologhine. Mais pour les initiés, ce départ n'est nullement une surprise pour la simple raison que ce technicien, recruté pour seconder l'ancien entraîneur Mourad Karouf, limogé au bout de deux journées de championnat, s'est senti quelque peu à l'écart depuis l'arrivée de l'actuel entraîneur, Dominique Bijotat. Le jeune technicien, bardé, pourtant, de diplômes de haut niveau, et qui avait fait ses preuves chez les Verts lorsqu'il secondait Rabah Saâdane durant les qualifications au Mondial 2010, ne se sentait pas impliqué dans le travail aux côtés de Bijotat, que ce soit lors des séances entraînement ou les jours de match, se contentant de suivre les instructions de l'entraîneur en chef. Pire encore, Lamine Kebir qui avait pourtant assuré la préparation d'intersaison et dirigé l'équipe durant deux matchs après le départ de Karouf, a été surpris par l'attitude de la direction kabyle à son égard concernant le volet financier. A ce propos, nous avons appris d'une source proche de Kebir, que la direction de la JSK aurait refusé de lui accorder les primes de matchs contrairement à l'entraîneur en chef, Bijotat qui en bénéficie à l'instar des joueurs. Selon un dirigeant du club, les primes de matchs sont réservées aux joueurs et à l'entraîneur en chef. Les autres membres du staff technique et médical ne sont pas concernés. Une décision qui n'a pas été du goût de l'ex-adjoint de Rabah Sâadane chez les Verts, et qui a fini par déposer sa démission jeudi dernier à l'issue de la séance d'entraînement. Un départ qui intervient le jour même où le gardien de but de la JSK, Nabil Mazari, a reçu sa lettre de libération et finit ainsi par quitter définitivement le club de son enfance. Le joueur qui ne cessait de réclamer des arriérés de salaires de la saison écoulée, a fini par quitter le club suite au refus de la direction de lui accorder son dû. En grève depuis plusieurs jours pour demander la régularisation de sa situation financière, Nabil Mazari a fini par accepter le sort que lui avait réservé son club, à savoir faire l'impasse sur son argent ou bien la porte de sortie. Un départ qui n'est pas fait pour arranger les affaires du club kabyle dans une période cruciale de la saison, où l'équipe ne peut pas recruter sans oublier le fait que le troisième gardien en poste actuellement à la JSK, à savoir le jeune Messaoudi, n'a pas l'expérience requise pour suppléer l'international Azzedine Doukha, dans un poste pas comme les autres.