«La bataille contre le terrorisme continue. D'ailleurs, il a été détruit. Il ne constitue plus une menace pour l'Etat». C'est ce qu'a déclaré, en substance, jeudi dernier au Sénat, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en marge de la séance plénière consacrée aux réponses de ce dernier aux différentes interventions des membres du Conseil de la nation sur le plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République. Après avoir rendu hommage aux 9 militaires tués et aux 8 blessés dans une embuscade tendue, lundi denier, par un groupe terroriste à la sortie de Biskra, Ahmed Ouyahia a réitéré la volonté de l'Etat d'en finir avec le terrorisme.«Nous devons en finir avec lui et nous allons en finir par deux voies : l'une sera par la force, toute la force que donne la loi à tout Etat pour se défendre», a-t-il indiqué. «Quant à la seconde, a-t-il ajouté, elle consiste à ouvrir la porte à tous ceux qui auront peut-être un sursaut de conscience pour revenir à la raison et ça arrive de temps en temps». Le Premier ministre a encore une fois affirmé qu'«en tout état de cause, le terrorisme sera vaincu».